Fouzi Lekjaa
Le renouveau du football est en grande partie lié à l’élection de Fouzi Lekjaa à la tête de la Fédération royale marocaine de football. Depuis son arrivée en 2014, l’équipe nationale a retrouvé son lustre d’antan sur la scène africaine et mondiale. Il a également lancé de grandes réformes au niveau du championnat local et doté la FRMF d’infrastructures de niveau international tel le complexe Mohammed VI de football, fraîchement inauguré par le roi à Maâmoura. Le manque de représentativité des Marocains au niveau de la CAF? Il y a remédié en se faisant élire deuxième vice-président de l’instance.
Said Naciri
Malin, manipulateur, maître du jeu médiatique, respecté mais peu apprécié par ses pairs, le président de la Ligue nationale de football professionnel connaît les arcanes du foot marocain comme personne. Sportivement, il a tué la concurrence au niveau national, en achetant les meilleurs joueurs de Botola. Et le résultat est là: trois titres de champion du Maroc, une Ligue des Champions de la CAF, une supercoupe africaine et une participation à la Coupe du Monde des clubs en 2017.
Medhi Benatia
L’influence de l’ancien joueur de la Juventus de Turin a été est très forte au sein de la sélection nationale. Écouté et respecté par les anciens ainsi que par les plus jeunes, il était la courroie de transmission entre le groupe, les différents sélectionneurs qui se sont succédés sur le banc et le président de la FRMF. Il fut le capitaine de la sélection qui a ramené le Maroc au plus haut niveau en décrochant une qualification pour le Mondial 2018, 20 ans après France 98. Il a pris sa retraite internationale en 2019.
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Hakim Ziyech
Si son influence au sein des Lions de l’Atlas est encore embryonnaire, la nouvelle star du foot marocain est pourtant indispensable. Quand il se blesse, c’est toute le Maroc du foot qui est en émoi. Vahid Halilhodzic comme Hervé Renard avant lui, ne s’y sont pas trompés, en faisant du milieu de terrain de l’Ajax Amsterdam la plaque tournante de l’effectif marocain.
Moncef Belkhayat
Ministre de la Jeunesse et des sports de juillet 2009 à janvier 2012, le RNIste a été l’un des architectes de l’organisation des deux éditions de la Coupe du Monde des clubs au Maroc (2013 et 2014). Il a également joué un grand rôle dans le choix du Maroc comme pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations 2015, avant que le royaume ne se retire à cause du virus Ebola. Durant son mandat, les stades de Tanger et de Marrakech ont été inaugurés.
Mohamed Boudrika
En 2012, Mohamed Boudrika (29 ans) devient le plus jeune président de l’histoire du Raja de Casablanca. Pour sa première saison, il bâtit, à coup de millions, une forteresse qui avait de la gueule en recrutant les meilleurs joueurs du moment. Résultats: les Verts produisent un jeu séduisant et glanent le titre de champion. Un sacre qui permet au Raja de disputer le Mondial des clubs pour la seconde fois de son histoire après 2000. Une édition qui restera dans les annales avec une place de dauphin du Bayern de Pep Guardiola.
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Hervé Renard
L’histoire retiendra que l’équipe nationale a retrouvé la Coupe du Monde avec Hervé Renard en 2018, 20 ans après sa dernière participation. Le double champion d’Afrique (2012 avec la Zambie et 2015 avec la Côte d’Ivoire) a également qualifié les Lions de l’Atlas aux quarts de finale de la CAN 2017, une première depuis 2004. Le technicien français gardera aussi le surnom de dresseurs de bêtes noires. Le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Tunisie et l’Afrique du Sud, des équipes réputées être imbattables face au Maroc ont toutes subi la loi des Lions d’Hervé Renard.
Houcine Ammouta
Le Wydad de Casablanca courait derrière un sacre continental en Ligue des Champions depuis 1992. Un objectif atteint 25 ans plus tard grâce à la génération des Saidi, El Karti et autres Bencharki. Emmenés par le technicien marocain, les Rouges ont terrassé des équipes comme le Mamelodi Sundowns, l’UMSA et Al Ahly. Avec ce sacre, Ammouta est devenu le premier entraîneur national de l’histoire à remporter la C1.
Jamal Sellami
À défaut de remporter la Coupe d’Afrique des Nations, la Fédération royale marocaine de football s’est fixé un objectif plus réalisable: le Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN). Pour y parvenir, l’instance dirigeante du football marocain a confié cette mission à l’ancien coach du DHJ, le FUS et le HUSA, Jamal Sellami. Pari réussi, puisque les Botolistes ont remporté le sacre après une victoire écrasante sur le Nigeria (4-0) au complexe sportif Mohammed V.
Faouzi Benzarti
Le Tunisien est l’un des rares coachs qui ont entraîné les deux clubs casablancais: le Wydad et le Raja. Avec les Verts, Benzarti a atteint la finale de la Coupe du Monde des clubs en 2013 et terminé vice-champion du Maroc la même saison. Avec les Rouges, il a remporté une Supercoupe africaine et une Botola.