Le président de River Plate, Rodolfo D'Onofrio, qualifie de trahison la volte-face de Boca Juniors, qui réclame une victoire sur tapis vert après les incidents violents survenus près du stade avant la finale retour de la Copa Libertadores.
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“Boca avait donné son accord pour un report du match. J'ai du mal à croire qu'il ne puisse pas tenir sa promesse. Nous avons signé un document et nous nous sommes serré la main. Puis j'apprends que Boca saisit la Conmebol et sollicite qu'ils soient champions par décret”, a déclaré D'Onofrio. Il n'y a aucune possibilité qu'ils donnent le match gagné à Boca. Si c'est le cas, ce sera une honte absolue, une des plus grandes trahisons qu'une personne puisse effectuer”, a-t-il ajouté.
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Dans l'autre côté, Boca demande l'application d'une sanction à River Plate, puisque l'attaque à coups de pierres et de gaz lacrymogènes de l'autocar transportant les joueurs du club, a été perpétrée par des supporteurs de River Plate. Ces derniers ont exploité une faille dans le dispositif de sécurité de la police argentine, hors du périmètre de sécurité autour du stade Monumental. Plusieurs joueurs ont été blessés.
Le maire de Buenos Aires a également accusé les fans de River Plate d’être responsables de l’attaque de bus du Boca. Les scènes de violences ont d'ailleurs provoqué le report du match à une date ultérieure.
Ce Superclasico devrait se jouer le 8 décembre prochain mais rien n'est plus sûr tant cette rencontre est devenue un problème. Mais ce ne sera pas sur le territoire argentin.
Reportée deux fois samedi, puis dimanche, la finale de la Copa Libertadores 2018 restera quiqu'il arrive dans les annales.