Et voila, nous y sommes! On en parle depuis des mois, on en rêve depuis si longtemps qu’on a fini par penser qu’elle n’exister plus: la 33ème édition des Jeux olympiques commence officiellement ce vendredi à Paris. Un peu plus de deux semaines de spectacle, de joie et de déception.
Mais avant le début des épreuves, la capitale française va offrir au monde la première cérémonie d’ouverture hors d’un stade.
À partir de 19h30, quelque 7.000 athlètes, 3.000 danseurs, musiciens et comédiens prendront d'assaut la Seine, ses berges et ses ponts jusqu'à la Tour Eiffel, pour une cérémonie d'ouverture hors norme.
Mais faire parader une centaine de bateaux sur six kilomètres d'eaux fluviales est une idée folle qui nécessite une importante logistique.
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Pour sécuriser l’événement, l'État français a déployé un dispositif de sécurité exceptionnel: 45.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, soutenus par 2.000 agents de sécurité privée, 1.000 policiers municipaux, et 10.000 militaires. Des tireurs d'élite seront postés sur les toits pour parer à toute menace. Le Raid, le GIGN et la BRI travailleront ensemble pour sécuriser la cérémonie.
Depuis le 18 juillet, un périmètre de protection antiterroriste a été instauré. Il sera renforcé ce vendredi. À partir de 13h00, seules les forces de sécurité pourront circuler. Les spectateurs accédant aux boxs gratuits ou aux tribunes payantes passeront par des contrôles de sécurité stricts.
Le ciel au-dessus de Paris sera fermé aux vols de 18h30 à minuit, sur un rayon de 150 km. En cas de refus de s'identifier, les avions pourraient être interceptés ou même abattus. L'armée de l'air coordonnera également la lutte anti-drones, une des principales menaces identifiées.
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Pour prévenir les attaques sous-marines, près de 100 plongeurs-démineurs seront en alerte. Les coques des bateaux et les quais ont été inspectés pour détecter toute charge explosive.
Enfin, la navigation sur la Seine est interdite depuis le samedi précédant la cérémonie.
