Quand un supporter n’accepte pas la défaite de son équipe, cela signifie tout simplement qu’il n’est pas fair-play. Quand il accompagne ce refus de la loi d’airain du sport par des violences contre autrui et ses biens, cela s’appelle du holiganisme. Et tombe sous le coup du pénal.
Dans quelle case classer les violences qui ont impliqué, ce samedi 14 mai, les supporters wydadis, loin de leurs bases ? Les témoignages recueillis jusqu’ici, sur place, par différents médias divergent complètement.
Selon certains témoins, les Wydadis ont semé la désordre à Jamaat Shaim lors de leur passage en aller vers Safi. Mécontents de la médiocrité des services sur place, ils l’ont alors exprimé violemment à certains cafetiers et restaurateurs locaux en brisant des tables, verres et tout ce qui leur tombait sous la main.
Au retour, les locaux les attendaient de pied ferme. Et c’est une véritable "guérilla" urbaine qui s’est déclenchée entre certains habitants du patelin mesfioui et les supporters wydadis. Voitures renversées, commerces saccagés, vitres brisées… les dégâts humains et matériels ont été conséquents.
Selon d’autres témoignages, les supporters wydadis, déçus par la défaite de leur équipe, auraient semé la terreur à Jamaat Shaim. Attaques à l’arme blanche, casse de commerces et de pare-brise de voitures… ont fait réagir la population locale. Et le clash était inévitable. Trop violent.
Les forces de l’ordre, qui sont intervenues pour mettre fin aux hostilités, ont arrêté plusieurs personnes, et l’enquête de la gendarmerie est en cours pour déterminer les causes et responsables de ces violences.
Plusieurs supporters wydadis sont actuellement soignés à l’hôpital de Safi où ils ont été évacués.
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