En janvier dernier, l’international centrafricain Hilaire Momi est arrivé au Raja dans le brouhaha. L’entraîneur de l’OCS, Amine Benhachem l’avait recalé après une période d’essai au club. Ce dernier avait déclaré publiquement que le joueur n’avait rien de l’attaquant capable d’ajouter un plus à l’effectif de Safi. C’est donc libre que le joueur de 26 ans pose devant le logo du Raja, main dans la main avec le très controversé président, Said Hasbane.
Une pluie de critiques s’est abattue sur le bureau dirigeant du Raja concernant l’arrivée de Momi, mais il a fallu moins de 20 minutes de jeu au centrafricain pour mettre tout le monde d’accord. Face au KAC, lors de la 16e journée, il entre en jeu à quelques minutes du terme, claque un doublé et sort sur les épaules. Un destin particulier pour un joueur qui joue avec le sourire. Une qualité rare dans les joueurs de la Botola, on sent que le joueur se fait plaisir, et vit un véritable rêve d’enfant. Car il a eu une carrière difficile, souvent gâchée et freinée par les blessures.
Il est resté plus de 6 mois sans compétition, ce qui lui a certainement valu sa place à l’OCS, lors de sa période d’essai où il n’a pas pu convaincre le staff technique d’Amine Benhachem. Mais c’est certainement grâce à cette phase qui lui a permis de retrouver ses marques que le joueur a conquis M’hammed Fakhir. Aujourd’hui, Hilaire Momi est déjà le chouchou des supporters verts.
Dimanche dernier, pour le compte de la 17e journée, Momi a encore frappé. L’international centrafricain a doublé la mise pour les siens face à la JSKT. Avant de faire les beaux jours du Raja, Hilaire, formé au Coton Sport au Cameroun, avait joué à Le Mans, puis le K Saint-Trond VV en Belgique. Les dirigeants des Verts ont eu le flair … Les petits ruisseaux font les grandes rivières.