Yannick Noah est aujourd’hui installé dans un village à Yaoundé, au Cameroun. L’ancien joueur et capitaine de l'équipe de France de tennis explique son choix par le désir de perpétuer une tradition familiale, préserver un cadre de «dépaysement» pour ses enfants et petits-enfants. «Mon retour au pays de mes ancêtres répond à un appel de cœur», explique-t-il.
La pandémie du Covid-19 lui a permis de se remettre en cause et de repenser sa vie. Au point de mettre toutes ses activités en suspens. Il décide ainsi de s’installer définitivement au Cameroun, particulièrement dans le village des siens dont il est en train de réapprendre le dialecte, sans oublier ses amis et proches en France auxquels il rend visite de temps en temps.
Pour Yannick Noah, la Coupe d’Afrique des nations est une grande source de fierté, malgré le coronavirus. Il dit se réjouir du bonheur des Africains lors de la victoire. Parce que, estime-t-il, le football africain a un charme particulier qui n’hexiste nulle part ailleurs.
Concernant sa relation avec le Maroc, il affirme qu’elle est très forte. D’autant plus que, quand il se balade à Casablanca où Marrakech, les gens le prennent pour un Marocain. Il avoue aussi avoir failli devenir le capitaine de l’équipe nationale de tennis du temps des trois mousquetaires Younes El Aynaoui, Karim Alami et Hicham Arazi qu’il considère comme des «petits frères».
Ce sont des détails, déclare-t-il, qui ont fait qu’il n’entraine pas le Maroc bien qu’il l’eût espéré. Surtout qu’il a joué contre le team marocain alors qu’il était capitaine de France. C’est ce qui lui fait dire que cette équipe constituée par les El Aynaoui, Alami et Arazi était «vraiment excellente».
Yannick Noah se rend souvent à Marrakech où il joue au golf avec des amis. Il apprécie le climat mais surtout l’hospitalité et l’accueil chaleureux des gens. Une bienveillance qui ne le laisse pas indifférent et le rapproche de plus en plus des Marocains dont il dit estimer être l’un des leurs.