Né au Maroc et grandi en Espagne, Hamli affiche un parcours impressionnant: dix victoires en dix combats professionnels, une invincibilité qui force le respect. Classé 102e en Europe et 36e en Afrique et Moyen-Orient chez les poids légers, il porte haut les couleurs du Royaume sur la scène internationale, au point d’être surnommé «Super Salah» pour son style explosif et son tempérament de guerrier.
Revenant sur ses origines, le Marocain explique: «Je suis né dans le village de Touissit, près d’Oujda. Quand j’avais trois ans, mes parents et moi sommes partis vivre en Espagne. J’ai commencé à m’entraîner là-bas et aujourd’hui, je représente le Maroc en finale de la PFL».
Interrogé sur la naissance de sa passion pour les sports de combat, le finaliste de la PFL MENA replonge dans ses premiers souvenirs.
«Depuis mon jeune âge, j’aime le sport. Je rêvais d’être un sportif. J’ai commencé par le foot, comme tous les petits. Un jour, mon père m’a montré un combat de Mohamed Ali et je lui ai dit que je voulais faire de la boxe. Il a refusé au début, pensant que je prendrais trop de coups… mais finalement, j’ai commencé la boxe. En grandissant, j’ai choisi de passer vers le MMA. Grâce à Dieu, j’ai progressé étape par étape jusqu’à atteindre la finale de la PFL», a-t-il déclaré.
À propos de cette finale historique contre l’Irakien Mohamed Fahmi et de ses ambitions futures, «Super Salah» se montre déterminé: «J’ai beaucoup d’objectifs. Le premier, c’est de gagner cette ceinture en représentant le Maroc. Ensuite, je veux ramener un événement PFL au Maroc : c’est mon rêve. J’en ai parlé avec Gustavo Gomes Firmino, le vice-président de la PFL».
Aujourd’hui, l’heure de vérité a sonné. À un combat de la ceinture, Salah Eddine Hamli peut devenir le premier champion marocain de l’histoire de la PFL.




