L’équipe nationale se compose de Rabab Cheddar (-51 kg), Khadija El Mardi (-75 kg) et Oumayma Bel Ahbib (-69 kg), chez les dames et de Youness Baala (-91 kg), Abelhaq Nadir (-63 kg), Mohamed Assaghir (-81 kg) et Mohammed Hamout (-57 kg), côté hommes.
A l’exception de Mohamed Hammout qualifié aux JO sur la base de son classement mondial, les autres pugilistes ont décroché le précieux sésame lors du tournoi préolympique africain, organisé dans la capitale sénégalaise, Dakar, en février 2020.
Au tableau final des médailles de ces joutes, le Royaume avait décroché 8 médailles (8 or et autant en bronze), devançant l'Algérie qui a remporté 8 médailles, dont 3 en or, 4 en argent et une en bronze, alors que le Cameroun avait terminé au pied du podium avec 3 médailles (2 or et 1 bronze).
Les boxeurs marocains qui sont montés sur la plus haute marche du podium à Dakar étaient Rabab Cheddar (51 kg), Khadija Mardi (75 kg) et Oumayma Bel Ahbib (69 kg) chez les dames et Youness Baala (91 kg), côté hommes.
Certes, le défi est immense, car les jeunes boxeurs marocains auront la lourde tâche d’égaler ou faire mieux que leurs prédécesseurs qui ont gravé leurs noms au palmarès des JO, à l’instar des frères Abdelhaq et Mohammed Achik, médaillés de bronze, respectivement, aux JO de Séoul-1988 (54 kg) et Barcelone-1992 (57 kg), ou encore Tahar Tamsamani (57 kg) à Sydney-2000 et récemment Mohammed Rabii (69 kg), à Rio de Janeiro-2016.
Il sied de mentionner, à cet égard, que l’athlétisme et la boxe sont les deux disciplines qui ont offert des médailles au Maroc lors des précédentes éditions des JO, d’où les grands espoirs qui pèsent sur la boxe marocaine à Tokyo.