Ce dimanche, la RSB accueille le Zamalek en finale aller de la Coupe de la CAF. Un remake de l’édition 2019 remportée par les Cairotes. Mais depuis cette confrontation, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et le club de l’Oriental a gagné des galons, devenant, en peu de temps, une référence dans cette compétition avec deux titres (2000 et 2022).
Les Berkanis ont rattrapé, chemin faisant, une part non négligeable de la différence d’expérience qui avait permis aux Egyptiens de les vaincre, quoique ces derniers n’aient pas été supérieurs au niveau technique ou tactique. De ce fait, la finale de cette année promet d’être indécise et équilibrée plus que jamais.
«On est prêts, c’est une finale. On a la chance de la jouer et il faut la jouer à fond. Comme je l'ai dit à mes coéquipiers, dans la carrière de chacun, il y a ceux qui ont joué au football mais n'ont pas eu la chance de disputer une finale. Aujourd'hui, on a cette opportunité et comme je le dis toujours, il ne suffit pas de participer, il faut gagner. Nous sommes prêts mentalement et physiquement pour décrocher cette médaille, non seulement pour le club de Berkane, mais aussi pour le peuple marocain», a déclaré Issoufou Dayo.
Sous la houlette du Tunisien Mouine Chaabani, qui connaît sur le bout des doigts les ficelles d’une finale continentale, puisqu’il a déjà gagné à deux reprises la Ligue des Champions avec l’Espérance de Tunis, la RSB a renoué avec les traditions distinguant la marque de fabrique du club : rigueur tactique, discipline collective et jeu en rupture déroutant.
Néanmoins, les attaquants de la Renaissance devront faire preuve de davantage d'efficacité dans les moments clés pour conquérir un nouveau sacre.
«Tout se passe bien, le groupe est motivé et concentré pour donner le meilleur lors de cette finale. Tous les joueurs sont prêts et, insha'Allah, nous serons à notre meilleur niveau pour obtenir un résultat positif ici à Berkane, ce qui nous permettra d'aborder le match retour avec moins de pression. La finale ne sera pas facile, surtout face à une équipe expérimentée», a souligné Hamza Hiyani.
«Les préparatifs se déroulent bien, l'ambiance est bonne. Les joueurs sont conscients de leur responsabilité, et nous avons travaillé dur lors des séances d'entraînement tout au long de la semaine», a ajouté Adil Tahif.
Cette finale est perçue par le Zamalek comme une opportunité pour, à la fois, sauver sa saison et venir chahuter un tant soit peu la domination insolente des frères ennemis d’Al-Ahly, favoris pour une douzième Ligue des Champions face à l’Espérance de Tunis.
«Les préparations étaient au plus haut niveau, nous connaissons le Maroc et le déroulement des matchs là-bas, avec beaucoup de fair-play. La concentration est la clé pour ce type de rencontre. Cette finale se jouera en aller-retour, et celui qui sera le mieux concentré et prêt remportera le titre de la saison. Les deux équipes ont une expérience importante dans ce type de compétition, et insha'Allah, Dieu sera avec nous», a déclaré Seif Eddine Al Jaziri.
«La finale sera difficile, la RS Berkane est une équipe forte. Nous jouerons avec le nom du Zamalek, l'un des plus grands clubs du continent africain. Insha'Allah, nous serons à la hauteur et capables de cette responsabilité pour obtenir un bon résultat lors de cette première manche, afin de revenir en Égypte et disputer le match retour avec moins de pression», a indiqué pour sa part Youssef Obama.
«Tous les joueurs sont concentrés pour cette finale. Comme vous le savez, ce type de match se joue sur de petits détails. Nous avons un effectif de grande qualité, avec 30 joueurs de haut niveau, tous conscients de leur responsabilité et prêts à donner cent pour cent pour remporter ce titre », a souligné de son côté Ahmed Hamdi.
Dans cette double confrontation, qui s'annonce prometteuse entre deux clubs d'Afrique du Nord, le suspense sera au rendez-vous jusqu’au sifflet final du match retour, le 19 mai prochain au Caire.