Le clash Regragui-Mbemba, la CAN, le Mondial… Yassine Bounou dit tout

VidéoAprès l’échec des Lions de l’Atlas en Coupe d'Afrique des Nations, Yassine Bounou, portier de la Tanière s’est confié dans Colinterview sur sa carrière, son transfert raté au Real Madrid, son parcours avec Séville FC, le clash Regragui-Mbemba et bien d’autres sujets.

Le 19/02/2024 à 08h44

Yassine Bounou, gardien des Lions de l'Atlas, éliminés en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des nations par l’Afrique du Sud (0-2), revient sur cette CAN ratée, le clash Regragui-Mbemba, son transfert avorté au Real Madrid et bien d'autres sujets lors d'une interview accordée à la chaine Collinterview.

«Les mercato pour les gardiens de buts ce n’est pas toujours évident. Le Séville FC se trouvait dans une situation compliquée et j’avais besoin de nouveaux défis. On m’a fait une belle offre. On m’a bien accueilli à Al Hilal. Je suis content d’être à Al Hilal», a confié le Lion de l’Atlas.

Et l’ancien gardien du Wydad de révéler que avant Al Hilal et le Real Madrid, le Bayern Munich était le premier club à avoir solliciter ses services pour remplacer le gardien Neuer blessé mais l’attente se prolongeait du côté bavarois. Ce qui l’a poussé à s’engager avec Al Hilal.

Concernant la dernière CAN en Côte d’Ivoire et l’échec des Lions de l’Atlas au stade des huitièmes, le gardien de la Tanière reste lucide et se refuse à tout commentaire émotionnel. Il tente de se focaliser sur son rendement durant cette compétition et sur les prochaines échéances. Il a, par ailleurs, estimé qu’il y une magie en Coupe d’Afrique des Nations qu’on ne trouve pas dans les autres compétitions.

«Ce n’est pas facile de digérer cet échec surtout quand il s’agit de quelque chose qu’on avait en tête et à laquelle on s’est préparé. On était stressé pendant au moins six mois. Du coup, quand ça ne se réalise pas, c’est une désillusion énorme. Ça fait mal», explique Yassine Bounou.

«Sur le plan émotionnelle, c’est une Coupe d’Afrique des Nations très exceptionnelle. On a vu comment la Côté d’Ivoire a entamé le tournoi et comment elle l'a terminé. Il y a de grands pays qui ont été éliminés alors que d’autres petites nations de football ont surgi réalisant des parcours exceptionnels», ajoute le meilleur gardien de but au CAF Awards 2023.

Concernant l’altercation entre Walid Regragui et le capitaine Congolais Mbemba, Yassine Bounou confirme que tout ce qui a été relayé sur de présumés propos racistes était faux et qu’en football il existe ce genre de guerre médiatique.

«Les déclarations du capitaine du Congo, je ne sais pas s’il dit "il n’y a que Dieu qui sait ce qu’il m’a dit". Tu laisses l’ambiguïté, les gens parlent. Déjà, ce n’était pas bien. C’est mieux de ne pas parler et de rien dire ou de sortir et dire exactement ce qui s’est passé. Tout ce qui a été relayé, c’est du n’importe quoi. On cherche le moindre truc pour créer quelque chose. Il peut y avoir du racisme partout, sauf en Afrique», explique le portier de la tanière.

Avant d'ajouter: «Il me dit: "il ne faut pas me dire que je suis con". Je ne comprenais pas exactement ce qui lui arrivait. Il est sorti le premier, j’ai essayé de le suivre. C’est un bon joueur, mais après il sort en conférence de presse: "je ne vais pas dire ce qu’il m’a dit". Quelqu’un lui a dit qu’il était con, c’est ça qu’on lui a dit et qu’il a compris. Le lendemain, ça a parlé. J’ai discuté avec Walid (Regragui) pour lui dire qu’il (Mbemba) avait dit qu’on lui avait dit qu’il était con. Il y a eu cette embrouille entre les joueurs et le capitaine du Congo. En-Nesyri me disait que pendant tout le match, il ne faisait que m’insulter alors que je ne lui ai pas parlé. Après, il disait à ses coéquipiers d’aller vers Azzedine Ounahi pour le blesser. Après le match, c’était vraiment chaud».

Lors de cette interview, Yassine Bounou revient également sur l’exploit des Lions de l’Atlas au Mondial du Qatar. Il souligne l’importance du discours de Walid Regragui lors de la préparation et au cours de la compétition.

«On a abordé le Mondial avec un effectif au top de sa forme et qui a été boosté par le sélectionneur national Walid Regragui à tous les niveaux. C’est ce qui nous a permis d’être très compétitif. Et je peux dire que lors de la défaite en demi-finale, on était déçu on voulait plus», conclut l’ancien gardien de Séville.

Par Le360 Sport
Le 19/02/2024 à 08h44