«C’est trop triste». Khalifa El Abed, ancien joueur du KAC et de l’équipe nationale, a le cœur serré. Pour lui, la descente de son club favori en troisième division s’apparente à «un tremblement de terre».
«D’autant plus que le club dispose d’une grande assise populaire, d’un public merveilleux et connaisseur. Ce public ne mérite pas de voir le KAC malemené de la sorte», ajoute Khalifa.
L’ancien joueur na va pas par quatre chemin et pointe du doigt la mauvaise gestion du club. «Depuis plusieurs années, c’est l’anarchie qui règne au sein du club, a-t-il pesté. Evoluer en deuxième division, ce n’est pas grave. Mais la division amateur n’est pas digne d’un aussi grand club.»
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Pour Noureddine Tounia, un ancien joueur du KAC, c’est un véritable choc et une mascarade dure à avaler. «Jusqu’à aujourd’hui, j’ai du mal à réaliser que le club est dans une telle situation. Ce n’est pas concevable, c’est une honte.»
Un jeune supporter kénitréen, rencontré dans la ville, déclare avec amertume: «On m’a toujours raconté les exploits du KAC durant les années 80. J’ai toujours vu les gens ici en parler avec nostalgie et émotion. Qu’en reste-t-il aujourd’hui?»
Nombre de férus du foot ont du mal à exprimer leur sentiment quant à cette «déconfiture» dont ils n’hésitent pas à désigner les responsables: «Les actuels dirigeants doivent partir et laisser la place à des compétents pour gérer le club. La ville compte de nombreuses personnes en mesurer d’apporter un plus au KAC au lieu de s’en servir à des fins personnelles».
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