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CAN 2025: plus d'un mois après sa fermeture, le complexe Mohammed V attend toujours sa cure de jouvence

Les travaux n'ont pas encore démarré au Complexe Mohammed V de Casablanca, fermé depuis plus d'un mois pour une durée de 18 mois.

Le 6 novembre 2023, le Complexe Mohammed V accueillait le match Raja-FUS, qui comptait pour la 8e journée de Botola Pro Inwi, avant de fermer ses portes pour les 18 prochains mois.

L’enceinte doit bénéficier d’une importante remise à niveau avant la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Pour l’heure, les travaux n’ont pas encore démarré.

Lors d’une session extraordinaire tenue le jeudi 27 juillet, le Conseil de la ville de Casablanca avait approuvé à l’unanimité un projet de convention pour la réhabilitation, l’exploitation, la gestion et l’entretien du complexe sportif par la Société nationale de réalisation et de gestion des équipements sportifs (Sonarges).

En vertu de cette convention, signée par le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et du Sport, le Conseil de la ville de Casablanca, la Préfecture d’arrondissements de Casablanca-Anfa et la Sonarges, la gestion du Complexe Mohammed V et ses équipes est désormais attribuée à cette dernière, et ce pour une durée de 10 ans. L’accord sera toutefois soumis à examen et évaluation après les cinq premières années.

La convention prévoit la mobilisation, par le ministère de tutelle, d’une enveloppe budgétaire de 250 millions de dirhams destinée à financer le programme de réhabilitation du complexe sportif, conformément aux normes exigées pour l’organisation de la CAN 2025.

En plus de la réhabilitation, la Sonarges s’engage également à organiser et gérer le processus de vente des billets des matchs tenus dans le stade Mohammed V. En contrepartie, la société va percevoir un maximum de 10% des recettes générées. Et en cas d’absence de recettes, la Sonarges percevra un montant minimal de 48.000 dirhams de la part des clubs organisateurs des matchs.

La Sonarges se chargera également de la vente des billets des autres événements culturels et sportifs organisés dans le Complexe Mohammed V. Dans ce cas, la société percevra un maximum de 15% des recettes générées, et un minimum de 40.000 dirhams en cas d’absence de revenus.

Enfin, dans le cas où l’exploitation du Complexe Mohammed V permet de réaliser des revenus supérieurs aux coûts de gestion et d’entretien de ses installations, les bénéfices nets seront répartis annuellement à parts égales entre le Conseil de la ville et la Sonarges.

Par Abderrahim Et-Tahiry et Aya Rharfaoui
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