Hicham Ait Menna, président du Chabab Mohammedi, a grandement critiqué l’attitude du Zamalek et le fait qu’il lui a fait faux bond dans le dossier Hamid Ahaddad.
"Le joueur n’échangeait pas avec le Zamalek. Il nous parlait et nous transmettions le message. Cela a duré les deux mois précédant son départ pour Le Caire", a expliqué le dirigeant.
"Nous nous sommes entendu pour le salaire et l’indemnité de transfert et le joueur devait arriver au mois de juin à Mohammedia. Mais ça a été reporté en septembre puis octobre, puis le Zamalek a refusé. Je ne sais pas si on nous traite comme un club ou comme un lapin", ajoute Ait Menna.
Le SCCM a proposé 400.000 dollars pour le joueur et le Zamalek a envoyé un contrat. Il a été signé par les dirigeants du club marocain et par le joueur, il ne manquait que l’approbation du Zamalek. "Nous avons refusé de restituer le contrat du club égyptien parce qu’Ahaddad risquait d’être suspendu pour avoir signé dans deux clubs différents", poursuit Ait Menna.
"Le Zamalek n’avait pas de direction. Ça tournait autour d’une seule personne: s’il n’était pas présent, il fallait l’attendre et s’il dormait, il fallait le réveiller. Je ne parle pas de l’ancien président du club, mais de son fils: Amir Mortada Mansour. Il changeait constamment d’avis", conclut le président du SCCM.