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Vidéo. Mondial 2006: 10 après, Materazzi parle du "coup de boule"

Cela fait 10 ans jour pour jour, que l'Italie de Materazzi a déchu Zinedine Zidane de sa deuxième coupe du monde. 10 années que Zizou a osé une Panenka face à Buffon au moment de tirer son penalty, avant de céder aux provocations de Marco Materazzi, péter les plombs et donner le "coup de boule" le plus célèbre de l'histoire.

Si on se souvient de ce coup de tête de Zinedine Zidane, on a forcément le souvenir de la légende française expulsée, quittant le stade olympique de Berlin en laissant derrière lui une coupe du monde et toute une carrière. 10 ans après, jour pour jour, Marco Materazzi, le « principal artisan » de l’altercation a parlé. Dans les colonnes de L’Équipe, il a évoqué son passé, ses meilleurs souvenirs et un certain Zinedine Zidane, avec qui, il a eu la plus célèbre « prise de tête » de l’histoire de la coupe du monde.

« Je ne me serais jamais permis d’offenser sa maman car, j’ai perdu la mienne il y a longtemps », a déclaré l’Italien au journaliste de L’Équipe. Il n’a pas jugé bon d’offenser sa mère, mais il a préféré mal parlé de sa sœur, puisque selon lui, en Italie, c’est normal, ça fait partie du quotidien des pelouses. Mais pour Materazzi, la presse a vite pris partie, et on parlait de lui comme étant le méchant.

Or, il n’a fait que répondre aux provocations hautaines de Zidane après l’avoir retenu par le maillot. « Si tu veux mon maillot je te le donne a la fin » avait fait glissé Zizou à l’oreille de Marco qui lui a répondu qu’il « préférait sa sœur » de la manière la plus péjorative qui soit. La suite on la connaît, mais Materazzi dit vouloir se souvenir que d’une chose, ces buts lors de la finale (en comptant le penalty transformé).

Il s'est défendu, « on voit sur les images qu’il me parle. Je lui demande deux fois de répéter pour être sûr de bien comprendre, la troisième fois je lui réponds parce que je comprends qu’il se moque de moi. En fait, on jouait le même match, on avait marqué tous les deux mais lui était un grand champion et moi, j’étais nul, je n’étais pas dans le même monde. C’est comme ça que j’ai perçu ses moqueries et j’ai réagi. »

Aujourd’hui encore, on se souvient de cette scène, comme l’un des moments cultes de l’histoire des coupes du monde, et sans prendre partie, on retiendra que même les légendes perdent la tête.

Par Nassim Elkerf
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