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Kevin de Bruyne: "ça va être un match difficile contre le Maroc qui a une très bonne équipe"

Kevin de Bruyne, milieu de terrain des Diables Rouges, a donné ses impressions avant Belgique-Maroc et jugé les Lions de l'Atlas, révélant ses inquiétudes et ses craintes.

La Belgique, qui a péniblement dominé mercredi le Canada (1-0) au Mondial-2022, affronte le Maroc qui a tenu en échec les vice-champions croates (0-0). Le résultat des Lions de l'Atlas ne surprend guère Kevin de Bruyne. "En Coupe du Monde, il n’y a plus d’équipes faibles. Le Maroc a une bonne équipe. Je connais quasiment tous les joueurs du onze de base qui jouent en Premier League, en France et en Italie. Ils ont fait un bon match contre la Croatie, qu’on connaît tous. Ça va être un match difficile".

Visiblement agacé lors de l'entrée en lice des Diables Rouges, auxquels il reproche l'abus de longs ballons alors que les Canadiens laissaient des espaces au milieu de terrain, le meneur belge a appelé au ressaisissement collectif avant le match de dimanche face au Maroc.

"Je pense qu'on peut montrer plus de courage, être meilleurs avec le ballon et améliorer notre performance. Individuellement, c'est pareil: j'étais au niveau de jeu de l'équipe, c'est-à-dire sous la moyenne, et j'espère faire bien mieux que ça", a déclaré De Bruyne.

Troisième du classement du dernier Ballon d'Or, le milieu de 31 ans a concédé que la sélection belge ne pouvait pas "jouer de la même manière que Manchester City", où il évolue depuis sept ans et où les joueurs ont le temps de travailler leurs automatismes.

"En tant qu'équipe nationale, vous devez vous adapter aux joueurs que vous avez. Cela me frustre-t-il parfois? Oui, mais je devrais le montrer moins, même si c'est la perfection que je recherche", a-t-il expliqué.

Mais De Bruyne "s'inquiète parfois" du niveau de jeu des Belges, troisièmes du Mondial-2018 mais portés par une "génération dorée" vieillissante: "ça fait déjà longtemps qu'on n'est pas au meilleur niveau et je pense que l'équipe peut faire mieux (...), je sens qu'il y a le potentiel".

Par DNES à Doha Ilyas El Battahy et Abderrahim Et-Tahiry
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