Il aura suffi d’un match (Algérie-Guinée) joué à Casablanca pour que toute l’opinion publique du voisin, éblouie par le niveau de développement de la capitale économique, se retourne contre les caporaux. Voyant le pire arriver à l’approche de la CAN, vitrine de tout le Maroc, ces derniers se creusent les méninges pour éviter que les supporters et les médias algériens ne se rendent compte de l’étendue de la désinformation entourant le Royaume, et de l’écart entre le Maroc et «l’autre monde». Chacun y va de son stratagème, mais le match du développement est joué d’avance.