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Coupe de la CAF: revivez le retour des Berkanis au Maroc après leur déplacement infernal en Algérie

Les Berkanis sont de retour au Maroc après un déplacement cauchemardesque en Algérie. Voici les premières déclarations du président de la RSB et du coach de l’équipe.

C’est dans la nuit de dimanche à lundi que la délégation berkanie est arrivée à Oujda après une série d’événements malencontreux vécus en Algérie.

Les représentants nationaux en Coupe de la CAF devaient affronter l’USM Alger, dimanche 21 avril au Stade du 5-Juillet-1962, en demi-finale aller de la compétition, mais le match a été annulé.

Les autorités algériennes ont refusé l’utilisation par la RS Berkane de son maillot habituel, floqué de la carte intégrale du Maroc avec son Sahara. Ledit maillot étant habituel et conforme aux statuts et aux réglementations de la CAF, sa confiscation à l’aéroport d’Alger est contraire aux recommandations de l’instance et devrait être sévèrement sanctionnée.

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Intimidation, injures racistes, agressions… les autorités algériennes ont redoublé les comportements honteux envers les membres de la délégation berkanie.

Hakim Benabdallah, président de la Renaissance sportive de Berkane et chef de la délégation, s’est exprimé à l’arrivée des Oranges à l’aéroport d’Oujda-Angad.

«Je souhaite d’abord féliciter notre sélection de futsal pour son troisième sacre de rang en Coupe d’Afrique des Nations. Je préfère me concentrer sur le côté sportif. Nous avons effectué un voyage vers l’Algérie pour disputer la demi-finale aller de Coupe de la CAF, en respect des règles de la compétition. À notre arrivée, nous avons été surpris par des agissements tout bonnement inacceptables. Ce n’est pas discutable, et les choses sont claires. Le plus important, c’est le soutien de tous les Marocains envers la RSB. Je les remercie, ils nous ont donné une forte impulsion», a lancé Hakim Benabdallah.

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Le président a également tenu à remercier la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour ses efforts continus. Il s’attend à une réponse ferme de la CAF après les agissements ridicules des autorités algériennes.

«Tout le monde sait que le match ne s’est pas joué. Mais nous, en tant que staff technique et joueurs, étions présents pour disputer la rencontre, jusqu’à la dernière minute. Nous étions présents et avions bien préparés le match. C’est dommage qu’il ne se soit pas joué. Cela aurait pu être une rencontre de qualité», a affirmé, pour sa part, l’entraîneur tunisien Mouine Chaabani.​

Par Mohammed Chellay
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