Les règlements de comptes au sein de la Confédération africaine de football se poursuivent. Dernier épisode en date, l’interview de l’ancien secrétaire général de l’instance panafricaine, l’Égyptien Mustapha Fahmy, à la chaîne Sada El Balad.
Le père de Amr Fahmy, l’ex-SG de la CAF démis de ses fonctions en avril dernier, a tiré à boulets rouges sur le Malgache. “Qui dirige réellement la CAF? Ahmad Ahmad est toujours en voyage en dehors du Caire (siège de la CAF, ndlr). C’est peut-être Fatma Samoura qui est la vraie présidente de l’instance”, déclare l’Égyptien sur un ton ironique.
Avant d’ajouter: “La CAF connaît une crise financière sans précédent, avec un déficit de 17 millions de dollars. Le comité exécutif ne communique son rapport financier que la veille de l’Assemblée générale pour ne pas laisser aux présidents des fédérations africaines le temps de l’étudier. Et ils osent dire que la période d’Issa Hayatou était un fiasco. Quand il a pris les commandes de la CAF, il a trouvé 20.000 dollars et quand il est parti il a laissé 130 millions de dollars dans la trésorerie”.
À lire aussi: Qui est Amr Fahmy, l’Égyptien qui accuse Ahmad de corruption?
Mustapha Fahmy a également pointé du doigt l’intervention du président de la CAF dans la désignation des arbitres. “Ahmad Ahmad choisit les arbitres des rencontres pour satisfaire certaines parties”, ajoute l’ancien SG de la CAF de 1982 à 2010.
À ce sujet, Fahmy a évoqué l’arbitre gambien Bakary Gassama et sa relation avec le Maroc: “Gassama est un héros national au Maroc. Il a arbitré plusieurs rencontres des clubs marocains avec des résultats toujours en leur faveur”.
Avant de parler de favoritisme, l’ancien secrétaire général de la CAF est invité à revoir la finale de la dernière édition de la Ligue des Champions entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca et celle de la Coupe de la CAF qui a opposé les Égyptiens du Zamalek à la Renaissance sportive de Berkane.