Vendredi dernier, l’athlète marocain, Soufiyan Bouqantar s’est imposé sur l’épreuve du semi-marathon aux Jeux méditerranéens d’Oran. Alors qu’il est sur la plus haute marche du podium après avoir reçu la médaille d’or, le speaker annonce: «et maintenant, l’hymne national fassi».
Ainsi l’hymne national marocain est devenu, par un concours de circonstances inouï, celui d’une ville. Incroyable mais vrai. Et c’est d’autant plus curieux que le voisin de l’Est est censé bien connaitre le Royaume sur lequel il ne cesse d’adresser des missives à tire larigot.
En «manipulant» grossièrement l’hymne marocain, le régime algérien a prouvé qu’il était toujours vassal de la Sublime Porte, surnom de l’empire ottoman, qui a colonisé cette partie de l’Afrique du Nord pendant plus de 300 ans et qui continue jusqu’à maintenant à utiliser Fès pour évoquer le Royaume du Maroc.
Cette faute dont se sont rendus coupables les organisateurs des Jeux méditerranéens est en somme à la dimension des cafouillages des dirigeants du pays qui semblent nostalgiques, tantôt de la régence ottomane, tantôt de la colonisation française.