Les spectateurs, priés par le speaker du stade de quitter l'enceinte "pour des raisons techniques", avaient commencé à évacuer dans le plus grand calme, comme le montraient les images de la télévision Sky.
Quelques instants plus tard, alors que le stade était encore largement plein, le contre-ordre arrivait, évoquant "une fausse alerte".
Hors de la menace terroriste qui pèse sur l'Allemagne comme sur d'autres pays d'Europe, Leipzig aurait pu aussi être victime d'un mauvais plaisant: l'équipe, financée et contrôlée par le firme autrichienne Red Bull, est le souffre-douleur de nombreux supporters "ultras" des clubs allemands historiques, qui n'acceptent pas le modèle économique du RB Leipzig et considèrent qu'il remet en question la "tradition allemande du football".
