Avec «Sunderland 'Til I Die» (Sunderland jusqu’à la mort), Netflix a trouvé le scénario parfait pour raconter les mésaventures d'un club qui, en l'espace d'un an, a connu deux relégations de suite, d'abord en Championship puis en League One, équivalent de la troisième division.
Selon Libération Sport du 10 janvier, le documentaire raconte le club de football à la fois dans sa dimension managériale, mais aussi comme le cœur de cette ville ouvrière de la côte anglaise, où l’amour du club est inconditionnel au point de ressortir dans le prêche du curé local, dans les pubs saturés de chants, et chez tous les supporters qui constituent le fil rouge de la narration.
Décliné dans un style lent, on découvre comment le club des Black Cats, véritable emblème de la ville du nord de l'Angleterre, a pu à ce point chuter. Tous les ingrédients d'une tragédie sont présents: un mercato raté, des joueurs aux salaires mirobolants comme Jack Rodwell, un staff impuissant et une direction pas assez réactive aux maux du club.
Parmi les scènes captivantes de la série, on relève incontestablement celle du mercato avec des recrutements d’un amateurisme fascinant puisque les contrats sont signés dans les dernières heures du marché des transferts, avec des joueurs de second ou troisième choix.
Depuis le début de la diffusion du documentaire, le club a repris du poil de la bête et commence à envisager la remontée en mai prochain. D'ici là, Netflix a déjà annoncé une deuxième saison sur le quotidien des Black Cats