Athlétisme

Algérie: de la gloire à la misère, parcours d'un champion d’Afrique

Posté le 20/10/2022 à 16h04 par Le360sport

L’athlète algérien Slimane Moula. © Copyright : DR

L’athlète algérien Slimane Moula vit un véritable calvaire. Le champion d’Afrique a été lâché par les dirigeants de son pays qui n’ont pas honoré leur promesse. Les détails.

L’athlète algérien Slimane Moula, champion d’Afrique et cinquième lors des derniers championnats du monde (800m), se retrouve dans une situation compliquée.

«Permettez-moi d'adresser ce message aux responsables du sport Algérien et aux autorités locales de la wilaya de Tizi Ouzou suite aux promesses que j'ai eu de la part de Mr le Wali de Tizi Ouzou pour l'octroi d'un appartement après avoir honoré mon pays aux différentes échéances internationales», a écrit le champion algérien sur sa page Facebook.

«Je lance un appel à Monsieur le Ministre de la jeunesse et des sports pour mettre des gens responsable au sein de ses structures pour être à l'écoute des besoins des athlètes qui sont entrain de fournir des efforts immenses pour honorer l'Algérie dans les manifestations mondiale», ajoute Moula.

Comment va réagir ce champion quand il saura que l’entité fantoche du polisario coûte chaque année 1 milliard de dollars à l’état algérien.

En effet, Algérie Part a révélé en février dernier les montants astronomiques que la junte au pouvoir à Alger prélève chaque année sur son budget pour financer les différentes activités des séparatistes du Polisario.

Près de la moitié de cette somme faramineuse va au budget de la défense de la fictive république. «Les documents consultés par la rédaction indiquent que le budget du ministère de la Défense de la RASD s’élève à près de 497 millions de dollars, essentiellement financés par l’Algérie», écrit la publication.

A elle seule, la «diplomatie» du Polisario consomme l’équivalent de près de 250 millions de dollars, indique l’auteur de l’article.

Quant aux services de la présidence de la chimérique république, ils consomment l’équivalent de 8,5 millions de dollars, alors que l’eau, l’électricité et le gaz représentent un budget annuel de plus de 53 millions de dollars!

Au lieu de dilapider des sommes colossales du trésor public pour maintenir sous perfusion une entité fantoche, les caporaux peuvent commencer par offrir un logement à leur champion qui honore son pays dans les plus grandes manifestations sportives internationales et surtout, fournir au peuple les produits alimentaires de première nécessité qui se font de plus en plus rares dans les rayons des supermarchés.

Par Le360sport