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Athlétisme: privée d’entrainement et de soins médicaux, Malika Akkaoui crie au scandale

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Kiosque360. Privée d’accès au centre national d’athlétisme et interdite de soins médicaux, l’athlète Malika Akkaoui déclare faire les frais des choix de la Direction technique qui lui a imposé un entraîneur qui n’est pas spécialisé dans les distances qu’elle court. Les explications.  
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L'athlète Malika Akkaoui a expliqué sa mise à l’écart de l'Institut national d'athlétisme, basé à Rabat, par des membres de la Direction technique, et rajoute que cela l’a privé des soins après sa blessure aux entraînements, informe le quotidien Al Massae de ce lundi 25 janvier. 
 
Malika Akkaoui déclaré avoir porté les couleurs du Maroc lors des Championnats africains, des Championnats du monde, des Jeux Panarabes ou les Jeux méditerranéens, avant qu’on l’oblige à s’entraîner par Karim Ait Lhaj, qui, selon ses dires, est spécialisé dans la formation des coureurs du Marathon. 
 
L’athlète a demandé à s'entraîner sous les ordres d’Anas Al Moudden qui est un spécialiste du demi-fond. Une requête rejetée par la direction technique qui lui a signifié le devoir d’accepter son entraîneur actuel ou quitter l'Institut national d'athlétisme. 
 
Pour débloquer la situation, l’athlète a rencontré le président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA), Abdeslam Ahizoune qui lui a signifié son incapacité à s’immiscer dans les choix de la Direction technique, l’invitant à médiatiser son problème d’autant plus qu’elle fait partie de sélection nationale. 
 
Al Massae explique qu’Akkaoui, qui souffrait de blessures, s’est dirigée vers le médecin agréé par la sélection, qui a refusé de la soigner tant qu’elle n’a pas rejoint son entraîneur Karim Ait Lhaj. Autrement, elle devait aller se soigner à ses frais, chose que l’athlète considère comme dénuée d’humanité.  
 
Enfin, elle a révélé que certains athlètes écartés de l’équipe nationale pour dopage et qui ont purgé leurs sanctions, s'entraînent dans de meilleures conditions qu’elle, alors que la fédération ne cesse de promouvoir les slogans anti-dopage. 

Par Ismail El Fassi
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