La championne olympique Masai Russell, jamais dans le coup, échoue au pied du podium en 12 sec 44.
Seulement 13e meilleure performeuse mondiale de l’été, Kambundji a explosé son record de Suisse (12.40) pour s’offrir la crème de la crème de la discipline.
Eliminée en demi-finale des Jeux olympiques l’été dernier, Kambundji est double médaillée européenne (argent en 2024, bronze en 2022), championne d’Europe en salle puis vice-championne du monde en salle en 2025.
« On peut voir sur mon visage à quel point j’étais heureuse quand j’ai réalisé que j’avais gagné. Je savais que j’étais capable de le faire, mais j’étais quand même surprise parce que je savais que toutes mes concurrentes étaient aussi capables de gagner », a jubilé la jeune Suissesse de 23 ans.
« C’est incroyable d’être championne du monde. Ma famille est ici dans les tribunes : ma mère, mon père et ma tante. C’est formidable de pouvoir partager ce moment avec eux », a-t-elle ajouté.
Son sacre a Tokyo boucle la boucle familiale : il y a quatre ans aux JO, Ditaji Kambundji sort en série mais sa soeur Mujinga, de 10 ans son aînée, court trois finales olympiques (100 m, 200 m, 4 x 100 m).
« Les souvenirs de Tokyo resteront à jamais gravés dans la mémoire de ma famille. J’ai beaucoup pensé à ma soeur ces derniers jours. Je sais qu’elle sera ravie. Je ramène à la maison quelque chose de vraiment incroyable », a affirmé la championne du monde.
A l’inverse de la Suissesse, la championne olympique Masai Russell est passée à côté de sa finale. Grande favorite et meilleure performeuse mondiale de l’année (12.17), elle avait affirmé avoir des vues sur le record du monde de la discipline (12.12) mais termine loin du compte.
« Je n’ai pas obtenu ce que je voulais mais je reste satisfaite de ma saison. Je sais ce que je vaux », a-t-elle balayé.
