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Diapo. JO et dopage: les Russes a minima, les anciens dopés notoires en force à Rio

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Une course contre la montre est actuellement engagée pour décider, ce lundi ou demain mardi, au plus tard, si certains athlètes russes seront autorisés ou non à participer aux Jeux olympiques de Rio, qui s'ouvrent vendredi prochain. Pourtant, nombre d’anciens bannis pour dopage avéré, récidivistes pour certains de surcroît, vont participer aux JO de Rio. Deux poids, deux mesures?
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Plusieurs athlètes anciennement bannis pour dopage, vont paticiper aux Jeux olympiques de Rio à partir du 5 août prochain. Un véritable casse-tête pour l’Allemand Thomas Bach, président du CIO, qui n’a pu trancher dans l’affaire du «dopage russe».

En effet, plusieurs anciens dopés, non russes ceux-là, risquent de se couvrir d’or à Rio. A l’instar du sprinter américain, Justin Gatlin,  champion olympique du 100 m à Athènes en 2004, banni deux fois de suite pour dopage. Condamné à 10 ans de suspension, il finira par voir sa peine réduite, et ne purgera que 5 ans. A Rio, il sera présent dans les starting-blocks  des 100m, 200m et 4x100m. Un médaillé en puissance qui risque d'attirer des regards gênés.

Il en est de même pour LaShawn Merritt, qui  n’est autre que l’ancien roi du tour de piste. Champion olympique du 400 m plat aux JO de Pékin en 2008, l’Américain fut également champion du monde à Berlin en 2009 sur la même distance. Sans compter nombre de médailles d’argent et de bronze dans le relais du 4X400m.

Entre octobre 2010 et janvier 2011, LaShawn Merritt (30 ans aujourd’hui), a été contrôlé positif à 3 reprises. Il arguera que la nature ne l’ayant pas bien doté, il se dopait pour courir derrière quelques centimètres de plus au niveau de sa masculinité! On ne saura jamais s’il a réussi ou non cette excroissance, mais on sait qu’elle lui a valu une condamnation clémente puisqu’il ne purgera que 21 mois de suspension. A Rio,  on le retrouvera sur 400 m, mais aussi sur le 200m.

En plus de ces deux vedettes américaines, qui ont goûté aux anabolisants interdits, nombre d’autres sprinters américains et jamaïcains sont également tombés dans les filets des agences antidopage, ce qui ne les empêche pas de courir à nouveau derrière l’or olympique à Rio.

Aux côtés de l’Américain Tyson Gay, suspendu lui aussi à deux reprises, on peut citer les relayeurs jamaïcains qui ont déjà permis à Usain Bolt de glaner l’or, olympique et mondial, au 4X100m : Assafa Powell et Yoan Blake. Sans oublier de mentionner leur compatriote féminine, Shelly-Ann Fraser-Pryce, championne olympique à Pékin, surnommée la «Bolt féminine».

Il faut ajouter à cette liste non exhaustive les Chinois Sun Yang et Ning Zetao (natation), le Français Frédérick Bousquet (natation), l’Italien Andrea Baldini (escrime), l’Espagnol Alejandro Valverde (cyclisme), le Coate Marin Cilic (tennis)…

Pour revenir à nos Russes, interdits de Rio, une dernière bizzarerie à signaler: le cas du cycliste français Grégory Baugé (9 titres mondiaux et un an de suspension). Il n’a pu aller à Rio que grâce à son passeport… russe.

Par Mohammed Ould Boah
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