Ifrane et le dopage, la réponse d’El Guerrouj

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Star ultime de l'athlétisme marocain, Hicham El Guerrouj s'est positionné hier au sujet de la sulfureuse réputation de la ville d'Ifrane, présumée plaque tournante du dopage.

Le 06/10/2019 à 15h29, mis à jour le 06/10/2019 à 15h29

À l’occasion des Mondiaux d’Athlétisme de Doha (Qatar), Hicham El Guerrouj a s’est positionné au sujet de la polémique concernant la ville d’Ifrane, accusée d’être une plaque tournante du dopage. "Je connais toutes les pharmacies d’Ifrane", a déclaré le double champion olympique (1 500 et 5 000 m en 2004 à Athènes), hier, lors d’un passage France 2.

"J’ai toujours insisté pour avoir un sport propre", ajoute celui qui a longtemps couru avec un ruban rouge pour lutter contre le dopage avant sa retraite en 2004.

La réputation sulfureuse de la ville n’ébranle pas la légende marocaine: "je veux être clair. Je n'ai jamais rien vu, ni entendu. Je me suis entraîné à Ifrane pendant plus de 15 ans, je connais la ville parfaitement, j'en connais chaque arbre, chaque recoin. C'est une ville exceptionnelle pour l'entraînement, la meilleure pour l'acclimatation à l'altitude", ajoute El Guerrouj auprès de l’AFP.

Le Monde avait mené une enquête, en avril, qui affirmait que la ville (1 600 m d'altitude), située dans le nord-est du pays, est une plaque tournante du dopage pour des athlètes de haut niveau spécialisés dans le fond et le demi-fond.

Quelques jours plus tard, suite à la suspension provisoire de la marathonienne française Clémence Calvin, qui affectionnait le site, la Fédération française d'athlétisme (FFA) avait annulé un stage fédéral prévu dans la localité marocaine.

Par Salwa
Le 06/10/2019 à 15h29, mis à jour le 06/10/2019 à 15h29