Selon le dirigeant allemand, citant une étude indépendante remise cette semaine à la commission exécutive de l’instance, « chaque spectateur a regardé en moyenne neuf heures » de la compétition, soit « une hausse de 20% » par rapport aux JO-2020 de Tokyo.
En France, où la cérémonie d’ouverture avait rassemblé 22 millions de personnes sur France 2, « 95% de l’audience potentielle » (âgée de plus de quatre ans et ayant accès à la compétition) a même suivi les Jeux, pour une moyenne de 24 heures de visionnage.
Après des JO associés à la pandémie, à Tokyo en 2021 et Pékin en 2022, Thomas Bach s’est félicité lors d’une conférence de presse de voir sa grande-messe sportive atteindre « 84% de l’audience mondiale potentielle », avec une explosion de l’engagement sur les réseaux sociaux.
« Les comptes des détenteurs de droits médias (...) ont généré trois fois plus d’interactions que pour l’édition précédente des Jeux », une tendance qui touche aussi ceux du CIO, des athlètes olympiques, des fédérations internationales et des comités nationaux olympiques, détaille l’étude.
Plus largement, Thomas Bach a assuré que les JO de Paris inauguraient « une nouvelle ère », manière d’esquisser son bilan avant de tirer sa révérence l’un prochain après douze ans à la tête de l’organisation de Lausanne.
Les Jeux parisiens sont en effet la première application de « l’Agenda 2020″ lancée en 2014 par le patron de l’olympisme, privilégiant les installations existantes plutôt que les nouvelles constructions pour des JO plus sobres.