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Le manque de ravitaillement, la fausse note du Marathon International de Marrakech

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Après une rupture qui aura duré 2 ans, plus de 13700 coureurs ont participé à la 32e édition du Marathon International de Marrakech. La mobilisation exceptionnelle des forces de l’ordre et des organisateurs déployés tout au long du parcours pour sécuriser le trajet n’en fait pas une course sans couac.
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C’est sous un soleil estival que plus de 13700 coureurs s’agglutinent dimanche dernier, derrière la ligne de départ sur l’avenue prince Moulay Rachid, pour participer à la 32e édition du Marathon international de Marrakech. «Après une coupure de deux ans, les athlètes avaient hâte de reprendre la compétition», se réjouit Mohamed Knidiri, président de l'association Grand Atlas, organisateur du marathon de la ville ocre.

À constater la mainmise des athlètes marocains sur les différentes épreuves. Certes, l’Ethiopien Bonsa Dida remporte, en 2h09mn34s, le marathon homme, talonné par le marocain Samir Jouaher arrivé en deuxième position (2h09mn36s) et l’Ethiopien Endeshaw Negesse Shumi (2h09mn48s). Mais l’épreuve du Marathon dames a été dominée par le trio marocain: Fatima Ezzahra Gardadi vainqueur de cette édition en battant le record de ce marathon en en 2h24mn59s, suivie de Kaltoum Bouasarya (2h29mn21s) et Hanane Qallouj (2h31mn19s).

À noter également l’implication massive des entreprises à l’épreuve du semi-marathon. La plupart d'entre elles y voient un levier de motivation pour les salariés et une manière de les fédérer davantage autour de la vision globale de l’entreprise. Ce qui confirme la tendance du «running» en entreprise au Maroc.

Cela dit, si les organisateurs de la 32e édition soulignent la réussite à tous les égards de cette manifestation, les habitués de ces circuits, notamment à l’international, ne sont pas forcément du même avis. La mobilisation exceptionnelle des forces de l’ordre, et des organisateurs déployés tout au long du parcours pour sécuriser le trajet n’en fait pas une course sans couac.

Le manque de ravitaillement en aliments riches en apport calorique est le principal grief des coureurs. Si le ravitaillement en eau est assuré au bout de chaque 5 km, aucun autre nutriment riche en calorie en sucre n’est fourni. «Pour 130 DH, les organisateurs auraient dû prévoir des fruits secs au moins, et ça évitera au passage la chute de certains participants qui ont pourtant l'air d’être plutôt en forme», déplore une participante.

En effet, plus la distance augmente, plus l’effort à fournir est important, et plus les coureurs voient leur corps se déshydrater et n’ont plus les stocks de sucre nécessaires afin de poursuivre l’effort.

 

Par Ayoub Ibnoulfassih
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