Les prochains Jeux méditerranéens sont partis du mauvais pied. Prévus entre le 30 juin et le 3 juillet 2022 à Oran, ces Jeux sont désormais, et depuis plusieurs mois déjà, sujets à caution. Après les retards observés dans les infrastructures et le respect du cahier des charges, d’autres manquements graves viennent assombrir le tableau.
Dernier coup dur apporté au régime algérien qui a fait du succès des Jeux l’une de ses priorités, le forfait de l’équipe de France de saut d’obstacles pour cause d’absence d’une vision claire de l’organisation.
«Après concertation avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le staff fédéral de saut d’obstacles, la Fédération Française d’Équitation (FFE) a pris la décision de renoncer à la participation de l’équipe de France aux Jeux méditerranéens d'Oran (ALG), prévus entre le 30 juin et le 3 juillet 2022», écrit l’instance tricolore dans un communiqué.
Et de regretter que «malgré les multiples démarches entreprises tant au niveau sportif qu’administratif, au même titre que d’autres équipes européennes comme l’Espagne ou l'Italie, les garanties attendues n’ont pu être apportées par l’organisateur».
La FFE dit être contrainte de prendre cette décision à cause de «l'absence d'un programme sportif spécifique du Comité d'Organisation des Jeux méditerranéens d'Oran et d'un dispositif logistique et sanitaire garantissant le bien-être des chevaux».
Le communiqué susmentionné laisse entendre que d’autres pays, comme l'Espagne et l'Italie, pourraient emboiter le pas à la France. Cependant, ce ne serait pas uniquement l’équitation qui soit concernée. D’autres sports au programme des Jeux méditerranéens d'Oran risquent de pâtir des déboires au niveau organisationnel.