La cérémonie, dont la répétition générale s'est déroulée sans aucun accroc mercredi, lancera officiellement le relais de la flamme, qui doit rallier le stade de Maracana le 5 août pour l'ouverture des Jeux à Rio, après une traversée de l'Atlantique et plus de 20.000 kilomètres à travers le Brésil.
Avant d'être remise aux organisateurs brésiliens, le 27 avril à Athènes, dans le stade de marbre qui accueillit les premiers Jeux modernes en 1896, la flamme parcourra la Grèce et ses grands sites antiques.
Avec un détour cette année par le centre de réfugiés d'Eléonas, dans la banlieue d'Athènes, où un réfugié syrien prendra le relais. Une innovation pour rappeler au monde le drame vécu par les réfugiés, notamment syriens, et les efforts livrés par la Grèce pour affronter en première ligne la crise migratoire qui divise l'Europe.
Le Comité international olympique, dont le président Thomas Bach avait visité Eléonas en janvier, a également décidé qu'une équipe de 10 réfugiés participera en tant que telle aux jeux de Rio. Jusqu'ici 43 athlètes de haut niveau, qui sont aussi des réfugiés, ont été déclarés éligibles pour participer aux jeux de Rio.
"Nous avons tous été touchés par l'ampleur de la crise des réfugiés. En saluant cette équipe, nous souhaitons envoyer un message d'espoir à tous les réfugiés du monde", avait souligné M. Bach en mars.