Les JO de Paris, c'est fini

Le président français Emmanuel Macron (3e à droite) est assis avec l'épouse du président français Brigitte Macron (2e à droite), le président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojo) Tony Estanguet (à droite) et le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach (3e à gauche) lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024 au Stade de France,

Le président français Emmanuel Macron (3e à droite) est assis avec l'épouse du président français Brigitte Macron (2e à droite), le président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojo) Tony Estanguet (à droite) et le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach (3e à gauche) lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024 au Stade de France,. DR

Après 16 jours de compétitions, les JO-2024 se sont refermés dimanche soir lors d'une cérémonie de clôture d'une tonalité plus classique, au terme de laquelle Paris a transmis le témoin à Los Angeles, hôte des Jeux en 2028.

Le 12/08/2024 à 10h52, mis à jour le 12/08/2024 à 10h53

Sur le plan sportif, les Jeux se sont terminés sur l'ultime médaille d'or en basket remportée par les Américaines en basket face aux Françaises.

Le public, encore nombreux, a pu assister en matinée à la victoire magistrale, dans le marathon, de la Néerlandaise Sifan Hassan, quelques jours après ses médailles de bronze sur le 5.000 m et le 10.000 m.

Une cérémonie plus classique


Deux semaines après une cérémonie d'ouverture, jamais vue sur la Seine, audacieuse mais clivante, la clôture des Jeux a pris un tour plus conventionnel.

Le nageur Léon Marchand, seul athlète à avoir remporté quatre titres durant ces JO, a d'abord symboliquement éteint la vasque olympique, dans le jardin des Tuileries, dans le centre de la capitale.

D'une tonalité plus classique, la cérémonie a précédé les discours du président du CIO Thomas Bach, louant des JO "sensationnels" à l'"atmosphère inégalable", alors que le président du Comité d'organisation (Cojo) Tony Estanguet, un rien de moqueur, a lancé que les JO ont transformé "un peuple d'irréductibles râleurs" en "supporters déchaînés".

Après la transmission du drapeau olympique entre les maires des deux métropoles, Anne Hidalgo et Karen Bass, l'acteur Tom Cruise, l'homme des missions impossibles, a symboliquement relié Paris-2024 et Los Angeles-2028.

Descendant en rappel du toit du Stade de France, il a pris le drapeau aux cinq anneaux avant de partir à moto puis en avion dans une séquence enregistrée pour sauter en parachute au-dessus de la Californie, d'où était retransmis un mini-concert sur une plage avec les Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish et les rappeurs Dr Dre et Snoop Dog, mascotte des Jeux de Paris pendant deux semaines de retour sur la côte Ouest.

États-Unis, acte VIII


Quelques heures après la victoire samedi soir des "Avengers" contre les Bleus (98-87), la France et les États-Unis avaient de nouveau rendez-vous en basket, cette fois dans le tournoi féminin.

Le défi des Françaises s'annonçait particulièrement relevé face aux reines américaines, septuples titulaires du titre.

Héroïques, les Bleues ont fait mieux que résister lors de cette ultime épreuve des Jeux, tenant tête jusqu'au bout aux Américaines, pour finalement ne s'incliner que d'un tout petit point (67-66).

A l'ultime seconde, la Franco-Américaine Gabby Williams, meilleure marqueuse des Bleues avec 19 points, a même failli emmener les Bleues en prolongation. Mais à quelques centimètres près, son dernier panier valait deux, et non trois points.

A 42 ans, l'Américaine Diana Taurasi remporte ainsi une sixième médaille d'or, un record tous sports collectifs confondus. Pour le basket féminin américain, il s'agit du huitième titre olympique de suite...

Sifan Hassan au sommet


Elle restera comme l'une des grandes figures de ces Jeux. La Néerlandaise Sifan Hassan a remporté le marathon sur l'esplanade des Invalides, et complété sa collection de médailles après le bronze sur 5.000 et 10.000 m.

Comme samedi matin lors de l'épreuve masculine, une énorme faute a accompagné les concurrents tout au long des 42,195 km du parcours, qui proposait une visite des monuments de Paris avant d'attaquer le "dur", et cet aller-retour vallonné du côté de Versailles.

Sifan Hassan, 31 ans, s'est imposée en 2h 22 min 55 sec, au terme d'un sprint d'anthologie devant l'Ethiopienne Tigst Assefa et la Kényane Hellen Obiri.

Américains et Chinois à égalité sur l'or


Avec 40 titres chacun, Américains et Chinois terminent les Jeux à égalité sur le nombre de médailles d'or. Mais au tableau des médailles, les Etats-Unis en totalisent 126 (40 ou, 44 d'argent, 42 de bronze), contre 91 pour la Chine (40 ou, 27 d'argent, 24 de bronze).

Hansen, la fin parfaite


En maîtres du jeu, les Danois ont pulvérisé les Allemands 39-26 en finale au stade Pierre-Mauroy de Lille pour s'offrir un deuxième titre olympique et un adieu parfait à la star Mikkel Hansen.

S'il n'a plus le même temps de jeu qu'avant, l'homme au bandeau rouge sort la tête haute, seize ans après ses premiers Jeux, à Pékin en 2008, et huit ans après l'or de Rio. Une apothéose qui tranche avec la fin ratée du Français Nikola Karabatic, l'autre légende désormais retirée, depuis son élimination en quart contre les Allemands.

«Truc du chapeau Harrie»


Roi du sprint, le Néerlandais Harrie Lavreysen a réalisé le triplé dans les épreuves de vitesse aux Jeux Olympiques de Paris en s'adjugeant le keirin dimanche dans le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.

"Hat-trick Harrie", tombé à genoux pour embrasser la piste après son triomphe, devient le troisième coureur à remporter les trois épreuves du sprint - vitesse individuelle, par équipe et le keirin – dans les mêmes Jeux après les Britanniques Chris Hoy en 2008 à Pékin et Jason Kenny en 2016 à Rio.

Par Le360 (avec AFP)
Le 12/08/2024 à 10h52, mis à jour le 12/08/2024 à 10h53