Evénements en Russie supprimés
Grand Prix de F1 de Sotchi, Mondial de volley, Mondiaux juniors de natation à Kazan: nombreux sont les événements internationaux prévus en 2022 sur le sol russe à avoir été supprimés en réaction à l'invasion en Ukraine.
D’autres fédérations comme celles de ski, badminton, et boxe ont annulé toutes les compétitions sportives ou combats prévus en Russie. La semaine dernière, l'UEFA avait quant à elle décidé de déplacer la finale de la ligue des champions de football, programmée en mai, de Saint-Pétersbourg au Stade de France, près de Paris.
Ils bannissent
En football, la FIFA et l'UEFA ont annoncé l’exclusion de la Russie au Mondial-2022 au Qatar (21 novembre-18 décembre) mais aussi de toutes ses sélections et tous ses clubs "jusqu’à nouvel ordre".
Les fédérations de hockey sur glace (IIHF), de rugby (World Rugby), de badminton (BWF), de patinage (ISU) et de ski alpin (FIS) sont sur cette ligne.
En basket, la participation des trois clubs russes à l'Euroligue a également été suspendue.
Ils acceptent sous bannière neutre
La Fédération internationale de biathlon (IBU) autorise les biathlètes russes et bélarusses à prendre part aux épreuves de Coupe du monde, mais sous bannière neutre. Drapeaux et hymnes seront donc bannis. La Fina (Fédération internationale de natation), qui a donc supprimé ses compétitions sur le sol russe, autorise également les nageurs à s’aligner en tant qu'individuels.
Ils n’ont pas encore pris position
Alors qu'approchent les tournois WTA et ATP d'Indian Wells, en Californie, les organisations qui régissent le tennis mondial ne se sont pas encore positionnées. Au grand dam de joueuses ukrainiennes à l’image d’Elina Svitolina (15e mondiale) qui s’étonnent de ce silence.
Autres décisions attendues, celle de l’Union internationale de cyclisme (UCI) concernant l'équipe Gazprom/VéloRus qui doit notamment s'aligner sur la course Tirreno-Adriatico (7-13 mars) et le Milan-San Remo (19 mars).
Enfin, à trois jours du début des Jeux paralympiques de Pékin, le Comité international paralympique (CIP) a prévu de se prononcer mercredi sur le sujet.
Silence également du côté de World Athletics, l'instance mondiale de l'athlétisme, qui n'a plus réagi depuis sa condamnation de l'invasion russe le 24 février.