Un dirigeant de la CAF soupçonné de crime de guerre

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La cour d’appel de Paris a donné son feu vert pour remettre Patrice-Edouard Ngaïssona, président de la fédération centrafricaine de football et membre du comité exécutif de la CAF, à la Cour Pénale Internationale.

Le 31/12/2018 à 12h32, mis à jour le 31/12/2018 à 12h52

La justice française a ordonné la remise à la Cour pénale internationale de La Haye, de Patrice-Edouard Ngaïssona, membre du comité exécutif de la CAF.

Président de la Fédération centrafricaine de Football depuis 2008, cet ex-chef de milice centrafricaine est soupçonné d’avoir commis ou participé à commettre des crimes de guerre et d’autres crimes contre l'humanité entre septembre 2013 et décembre 2014.

Ngaïssona, 51 ans, a été arrêté le 12 décembre en France et placé dans la prison de Fleury-Mérogis, depuis. Il avait été élu en février 2018 au Comité exécutif de la CAF.



Par Oumeïma Er-rafay
Le 31/12/2018 à 12h32, mis à jour le 31/12/2018 à 12h52