Alors qu’il subit des critiques de toutes parts, dont plusieurs émanant de la direction actuelle du Raja de Casablanca, emmenée par Said Hasbane, l’ancien président du club, Mohamed Boudrika, tient à se défendre. Et c’est, documents à l’appui, que le jeune homme d’affaires s’est justifié dans les colonnes des pages sportives du journal Al Massae, dans son édition de ce week-end (12 et 13 novembre). L’ancien président du Raja assure avoir renoncé à une somme de 5 millions de dirhams, tout en affirmant que le club lui doit, à ce jour, la bagatelle de 11 millions de dirhams.
Concernant la gestion de la prime de quatre millions de dollars obtenue par le Raja, après son remarquable parcours à la Coupe du monde des clubs en 2013, où il est arrivé finaliste, Mohamed Boudrika a dévoilé des documents au quotidien arabophone où il montre que la prime a été versée, le 16 janvier 2014, sur le compte bancaire du club. Une prime qui, en dirhams, a rapporté aux caisses du Raja la somme exacte de 30.279.831 dirhams. L’ex-président du club assure que le dernier montant émanant de la prime dépensé par le club date du 11 mars 2014, lorsque le Raja a du payer la prime de signature de 250.000 dirhams à son joueur Rachid Slimani.
Parmi les autres dépenses effectuées par le club grâce à la prime obtenue après le Mondialito, figure la somme de 350.000 dirhams, déboursée le lendemain du versement de la prime pour un déplacement du club. Le 21 janvier 2014, le club a déboursé la somme de 237.000 dirhams en frais d’hébergement dans un hôtel d’Agadir et une autre somme de 50.000 dirhams pour le paiement d’un agent de joueurs. Plus de détails sont à découvrir dans les pages sportives du numéro du weekend du quotidien AlMassae.
