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A quelques semaines du démarrage du championnat national, les meilleurs clubs marocains sont (toujours) sans entraineur. Faut-il en rire ou en pleurer?
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Trois clubs marocains, qui, par leurs performances lors de la saison écoulée, comptent parmi les meilleurs du Royaume et du continent, connaissent un vide au niveau technique. Triste.

Le Wydad de Casablanca, la Renaissance sportive de Berkane et l’AS FAR, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, sont appelés à représenter le Maroc dans les plus grandes compétitions continentales.

Le premier, champion en titre, est qualifié d’office, avec son dauphin le Raja, à la Ligue des champions africaine. Les deux grands clubs de la métropole économique ont bataillé dur pour le sacre en championnat qui est finalement revenu aux Rouges.

Détentrice de la Coupe de la CAF et de la Coupe du Trône, la RSB évoluera en Coupe de la CAF. L’AS FAR, ayant terminé troisième- en dents de scie, il faut le reconnaitre- disputera cette même compétition, ce qui était l’objectif de ses responsables.

Or, il se trouve que sur les quatre représentants nationaux, trois n’ont pas d’entraineur et sont toujours en quête de qui va gérer leur banc respectif.

Faut-il en rire ou en pleurer? D’autant plus que les préparations d’avant-saison ont déjà commencé et le démarrage de la Botola Pro Inwi est pour bientôt (le 2 septembre).

On croit rêver.

Mais force est de le reconnaitre: cela n’amuse pas, ne prête pas au rire. L’on est là face à un amateurisme pur et dur.

Et la question qui se pose avec acuité est de savoir si les responsables des clubs concernés n’ont rien vu venir.

En effet, on savait depuis plusieurs semaines que Walid Regragui (Wydad) était partant, que Florent Ibenge (RS Berkane) ne sera plus dans le coup, que Sven Vandenbroeck (AS FAR) allait répondre aux sirènes du plus offrant.

Y avait-il eu alors des initiatives pour pallier d’éventuels départs? Aucune, apparemment. Et, aujourd’hui, l’on se hasarde à «étudier les CV» qui comptent par dizaines afin d’en élire un pour prendre les commandes du banc, quitte à signer un contrat de courte durée (comme vient de la faire l’Olympique de Khouribga avec le Tunisien Lassaad Dridi). Et surtout en bâclant.

Le bâclage, c’est justement cela le propre du football national. Et ce, en dépit de tous les discours mirifiques sur le professionnalisme.

Ça ne marche pas comme ça au sein des grands clubs qui se respectent. Il faut se l’avouer: l’on est encore à des années lumières du professionnalisme.

Triste constat.

Par Abdelkader El-Aine
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