Le coach du Raja de Casablanca s’est transformé, le temps d’un point presse, en directeur financier du club, en exposant aux journalistes la délicate situation matérielle que traverse le club casablancais.
A l’issue du match Raja-FUS comptant pour la 7e journée de la Botola, disputé le week-end dernier à Rabat, M’hamed Fakhir s’est longtemps exprimé sur la crise financière que vit son club, affirmant que le Raja vivait «sa saison la plus difficile», aggravée par une dette qu’il estime à 160 millions de dirhams, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mardi 1er novembre.
Le «général», comme on le surnomme, juge que la mauvaise passe que vit le club ne semble pas près de se terminer, ajoutant que parmi «les contraintes que subit le club est la non-disponibilité d’un stade à proximité de Casablanca».
Contraint d’accueillir ses matchs à 500 kilomètres de la Métropole économique, précisément à Agadir, Fakhir estime les coûts d’un tel déplacement à 250.000 dirhams la journée. Un montant qui comprend aussi bien le transport, la réservation du terrain et le logement, sans parler des pertes que cause l’absence des supporters.
Malgré tous ces obstacles, le Raja figure parmi le peleton de tête du classement. Une prouesse que le coach du Raja a ne manque pas de saluer. Selon lui, si les résultats probants continuent, le club pourrait attirer de nouveaux partenaires et annonceurs. Ce qui permettrait, a-t-il promit aux joueurs, le rétablissement d’une meilleur situation financière et ainsi le paiement des arriérés non encore versés.