Le match Ittihad de Tanger-Renaissance de Berkane (0-2), jeudi 8 juillet, risque fort bien de connaitre une troisième mi-temps. Et celle-ci se jouera dans le quartier général de l’instance dirigeante du football national, la FRMF.
D’abord, l’entraineur du club du Détroit risque gros pour s’être permis de protester de la pire manière qui soit. En enlevant son maillot pour protester contre une décision arbitrale, il a donné une image pour le moins désolante d’un encadreur, d’autant que le match était retransmis en direct.
Les images choquantes de Driss El El Mrabet font le tour des réseaux sociaux et indignent la toile. On a beau lire les commentaires des internautes, on ne trouve aucun commentaire qui lui plaide pour les circonstances atténuantes en sa faveur. Mais le dernier revient à la Fédé et à sa Commission de discipline.
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Ce vendredi, les adhérents de la Renaissance de Berkane ont, en plus de condamner ce comportement répréhensible, fait part d’autres accusations tout aussi anti-fair-play, voire graves.
Dans un communiqué, dont Le360sport détient une copie, les adhérents de la RSB, s’indigent des propos racistes proférés par le joueur de l’IRT Tarik Asstati contre leur défenseur central burkinabé Issoufou Dayo, ainsi que les insultes de membres du staff administratif et de personnes sur le banc.
En affirmant que ces propos «inacceptables» ont été immortalisés par les caméras de la télévision, les Berkanis exhortent la fédération à «ouvrir une enquête sur cet incident et frapper fort la main de tous ceux qui répandent la culture de la haine et du racisme dans les stades». Affaire à suivre…