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Rendez-nous Messi! Donnez-nous Messi!

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Oui, il y a une chance sur un milliard pour que la Pulga rejoigne la Botola. Mais cette chance, on la jouera à fond!
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Lionel Messi à Paris, ça suffit! Il faut qu’il parte, qu’il revienne, à Barcelone ou ailleurs, pourquoi pas en Argentine. Il peut venir illuminer la Botola s’il veut. Nous, on veut. On ne le sanctionnera pas, jamais, on ne le privera pas de deux semaines de salaire pour une escapade en Arabie saoudite ou ailleurs.

On fera comme les Argentins: chacune de ses apparitions sera une fête. Il y aura de la joie dans les gradins et dans les cœurs. Nous parlons du plus grand joueur du monde, peut-être de l’histoire. Un tel joueur n’appartiendra jamais à un club mais à tous.

Les Marocains iront plus loin que les décideurs de la MLS américaine ou de la Liga espagnole pour attirer la star argentine dans leurs filets. Ils seront prêts à cotiser tous ensemble, à commencer par la fédé et les clubs, le monde pro et les amateurs, les clubs de quartiers et le foot d’entreprise aussi, en passant par tous les opérateurs économiques, pour arriver jusqu’au simple contribuable. Tout le monde mettra la main à la poche. Et avec le sourire, s’il vous plait.

Le rédacteur de ces lignes est prêt à payer l’équivalent d’un crédit à la consommation pour l’objectif Messi. Mais un crédit courte durée. Parce que Messi est un peu vieux déjà, encore une année ou deux au top et puis basta. Pas envie de continuer de rembourser la banque alors que la Pulga a pris sa retraite!

Maintenant, imaginez Messi au Wydad, au Raja, aux FAR. Au bout d’un match ou deux, il est capable de demander la tête de l’entraineur et du président, les deux à la fois. Et il les obtiendra. Il peut demander la tête des ultras, que personne n’ose toucher au Maroc. Il peut tout avoir.

Avec lui, Said Naciri n’aura pas besoin de consulter les ultras pour virer un entraineur ou introniser un autre. Messi lui dira: «Ça sera tel ou tel, pas tel, compris?». Et si le président ne s’exécute pas, c’est lui qui sera remplacé!

Le plus important, c'est d'avoir Messi sur le terrain. Il a le droit de ne pas courir et de ne pas sourire. Mais il sera là, et on sera là pour le suivre. Et la Botola sera le championnat le plus suivi au monde (après la Premier League anglaise, n'exagérons rien) même quand ses matchs au sommet, comme le récent WAC–FAR, ressemblent à une bouillie de foot.

Avec Messi, le Wydad éliminera Sundowns les yeux fermés et gagnera la C1 avec la bénédiction de tous ses adversaires.

Avec Messi, la valeureuse équipe de Zemamra, qui s’apprête à retrouver l’élite, sera championne du Maroc pour la première fois de son histoire. Le Napoli a bien attendu Maradona pour devenir champion d’Italie. Alors pourquoi pas Zemamra?

Comme vous pouvez le constater, tous les voyants sont au vert pour l’arrivée de Messi au Maroc. Le monde entier sera content pour nous. Ou presque!

Nos voisins de l’Est seront les seuls à crier au scandale. Comme d’habitude. «C’est un complot mondial contre l’Algérie», crieront-ils, faisant rire le monde entier, une fois de plus.

Par Footix marocain
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