Sur les réseaux sociaux, le Fath Union Sport de Rabat (FUS) se réjouit de sa victoire at home contre l’Ittihad de Tanger (2-1). Et pour cause, ce succès est le premier de la saison des Fussistes qui restaient sur une série noire, laquelle avait coûté sa place à Mohamed Amine Benhachem.
Contre l’IRT, c’est le tandem Noureddine Benomar-Jaouad Zaïri qui était aux commandes. Et cela a donné ses fruits. Les deux coaches, intérimaires, ont fait preuve de classe et surtout d’un grand sens de communication avec les joueurs.
Ce qui, au passage, n’enlève rien au talent et aux compétences de l’ancien entraineur du FUS. Toujours est-il que les résultats n’ont pas suivi. Et c’est en toute logique qu’il a démissionné de ses fonctions en début de la semaine dernière.
Fidèle à lui-même, le FUS a publié un communiqué dans lequel il remercie son ancien entraineur. Avec des propos sincères et dignes d’un grand club.
Car, pour dire vrai, le FUS est l’un des rares clubs du pays à n’avoir pas de différends avec ses cadres et employés. Un modèle de gestion dont plusieurs clubs gagneraient à s’en inspirer.
Depuis la prise en charge de la section foot par Nawal Khalifa, le FUS s’est davantage ouvert à son entourage, aux médias. Et ne laisse point de place aux spéculations et autres marchandages. Il communique et devance, pour ainsi dire, ses éventuels détracteurs.
Le FUS va bien. Il patiente. Il dit, en toute sincérité, qu’il ne brigue pas de titres à court terme. Son ambition, sa vision, ses aspirations sont projetées vers l’avenir, dont surtout la formation des jeunes et l’encadrement. Et sur ce plan, le FUS est imbattable.