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Qui monte et qui descend?

© Copyright : Stade Marocain
La Botola 2 nous offre un championnat de qualité, avec des empoignades parfois plus passionnantes que celles de l’étage supérieur. Vite, une réforme du système des montées et descentes s’impose.
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Il fut un temps où les matchs dits de 2ème division se jouaient en lever de rideau des chocs de l’élite, notamment dans les grandes villes du royaume. Cela offrait une belle exposition à cette division, au point que même les sélectionneurs nationaux n’hésitaient pas à convoquer les meilleurs éléments de D2.

Et si les temps ont changé, le niveau de ceux d’en bas s’est encore rapproché de ceux d’en haut. Aujourd’hui, cette Botola 2 ressemble davantage à une Botola 1 – bis. La plupart des pensionnaires de cette division inférieure peuvent se caler, sans problème, dans le ventre mou du classement de la division supérieure. Les récents promus ont d’ailleurs pu se maintenir sans trop de difficultés, à l’image de Touarga ou Soualem qui font partie des bonnes équipes du championnat.

Cette année, la Botola 2 a enregistré l’arrivée de quatre sacrés clients: les relégués (El Jadida et Khouribga) et les promus (Meknès et le Kawkab de Marrakech). Sans convoquer le passé et le palmarès de ces poids-lourds, et rien qu’à juger leur niveau actuel, leurs moyens aussi, qui peut prétendre qu’ils sont inférieurs à Berrechid, Zemamra ou Mohammedia?

Un CODM–KACM, qui vient de se jouer hier à Meknès (1-0), vaut bien les chocs de l’élite. Les deux équipes se partagent d’ailleurs le fauteuil de leaders, avec le DHJ et le Stade Marocain. A noter que cette équipe du SM, qui est passée tout près de la montée, pratique l’un des jeux les plus intéressants de cette division. Au même titre que Dcheira.

Cela fait des années que Dcheira et le Stade Marocain jouent la montée sans y arriver. Cette saison sera-t-elle la bonne? Ces échecs répétés ont fini par créer un sentiment d’injustice. Parce que, pendant ce temps et à l’étage supérieur, plusieurs clubs font du surplace et n’avancent pas: ils jouent à se faire peur avant de se sauver dans les ultimes journées. D’autres équipes passent toute la saison dans le ventre mou du classement: une fois le maintien assuré, elles «bradent» littéralement leurs derniers matchs et terminent la saison en roue libre, ce qui fausse un peu la compétition.

Chaque année, c’est la même histoire, avec beaucoup trop de clubs qui jouent «pour rien» ou presque. Alors forcément cela amène des questions.

N’y a-t-il donc pas une réforme à tenter, pour maintenir jusqu’au bout l’intérêt des deux «GNF»? Par exemple: changer le système de montée et de descente d’une division à l’autre. Aux quatre clubs qui font l’aller-retour (deux promus, deux relégués), on pourrait bien rajouter deux clubs, voire quatre, qui jouent les barrages.

Cette réforme, si elle venait à être adoptée, serait vitale. Elle maintiendrait l’intérêt de la compétition jusqu’au bout, impliquerait un maximum de clubs et tirerait le niveau global vers le haut. En rendant justice à ceux qui le méritent.

Parce qu’il y a bien au moins quatre clubs qui méritent de «descendre», et quatre autres qui méritent de «monter». Ceux qui suivent de près les deux championnats le savent très bien.
Par ricochet, cela ferait un bien fou au «GNF1». Imaginez: les quatre premiers joueront les compétitions africaines, alors que les quatre derniers seront concernés par la descente. Cela nous fait un club sur deux qui joue son avenir sur la saison. A méditer.​

Par Footix marocain
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