A quelques encablures du coup d'envoi de la Botola Pro D1 Inwi, tous les entraineurs sont sur place et ont entamé les préparations à travers des concentrations et quelques matchs amicaux. A voir la liste des techniciens qui seront au départ de l'édition 2022-2023 du championnat, huit clubs ont fait confiance à des techniciens marocains alors que les autres ont préféré se rabattre sur des valeurs étrangères.
Les étrangers
Les entraineurs tunisiens se taillent la part du lion parmi les techniciens étrangers engagés en Botola Pro avec quatre postes: Faouzi Benzarti qui revient au Raja, Lassaad Chabbi au DHJ, Lassaad Dridi à l'OCK et Abdelhay Ben Soltane au Magrhreb de Fès.
Le coach algérien Abdelhak Benchikha, qui est devenu un habitué de la Botola pour avoir exercé dans plusieurs clubs, a posé ses valises cette fois à Berkane. L'AS FAR a fait du neuf avec du vieux en engageant son directeur sportif, Fernando DA Cruz au poste de manager. Quant au Hassania d'Agadir, il a opté pour l'école brésilienne en signant Marcos Paquetá. L'OCS, lui, a préféré garder le technicien égyptien Mostafa Tarik qui a bien rempli son rôle de sauveteur la saison passée.
Les revenants
Parmi les revenants en Botola, on notera l'arrivée de Badou Zaki à l'Ittihad de Tanger après avoir occupé des fonctions à la direction technique nationale, le retour de Houcine Ammouta comme successeur de Walid Regragui au Wydad et celui de Rachid Roki au SCCM.
Les maintenus
Certains clubs qui optent pour la continuité ont maintenu leurs coachs en poste. Il s'agit du FUS de Rabat qui fait durer l'aventure de Jamal sellami et du Mouloudia d'Oujda qui garde Jaouani pour une saison. Il en va de même pour le MAT, nouvellement promu qui a préféré maintenir Abdellatif Jrindou, alors que l'Union de Touarga a fait appel à Tarik Sektioui après son accession dans la cour des grands. La Jeunesse sportive Soualem garde l'ancien rajaooui Zakaria Aboub.
Les grands absents
On notera d'abord l'absence du "Général" Mohamed Fakhir qui s'est séparé en fin de saison du Chabab de Mohamédia et on est à se demander s'il s'agit d'une absence volontaire de la part de Fakhir, un repos du guerrier de l'entraineur le plus titré du championnat ou d'une retraite en vue.
Ensuite, il y a l'absence de Rachid Taoussi qui a été viré du Raja en fin de saison également. Certainement très épuisé avec une période de pression avec les Verts, le technicien a préféré prendre du temps avant de revenir sur la place.
Quant à Abdelhadi Sektioui dont personne ne nie ni la compétence ni le sérieux et qui a exercé au Hassania d'Agadir avec une saison éprouvante, il semble que son état de santé nécessite du repos. Mais ce n'est que partie remise pour celui qui a entrainé plusieurs grands clubs de la Botola.
Il n'en reste pas moins qu'aucun technicien n'échappera à la valse des entraineurs qui se déclenchera avec les premiers résultats en Botola. La plupart des clubs ne peuvent résister à trois défaites de suite. Les mouvements risquent fort de se faire après les premières journées.