Le WAC dégraisse pour recruter de nouveaux joueurs

Adil Gadrouz

Kiosque360. Afin de pouvoir inscrire Oussama Darraji et Michael Babatunde sur sa liste officielle, le Wydad doit, selon Al Massae, libérer d’autres joueurs étrangers.

Le 27/06/2018 à 23h11, mis à jour le 28/06/2018 à 00h55

Le Wydad de Casablanca se trouve dans une situation assez difficile avant l’entame de la Botola. En effet, suite à des contraintes administratives, le club n’a toujours pas pu enregistrer ses deux nouvelles recrues estivales sur sa liste des joueurs. Pour que le Tunisien Oussama Darraji et le Nigérian Michael Babatunde soient officiellement éligibles pour la saison prochaine, le WAC doit libérer d’autres joueurs étrangers.

Les règles de la Fédération royale marocaine de football sont strictes en la matière: pas plus de quatre joueurs étrangers par club. Malheureusement pour les rouge et blanc, deux joueurs viennent de faire leur retour au club. L’Ivoirien Nicaise Daho et le Burkinabè Mohamed Ouattara, tous les deux prêtés au Racing de Casablanca, rapporte le quotidien arabophone Al Massae dans son édition du jeudi 28 juin.

Le Wydad est ainsi entré dans une course contre la montre pour libérer ces deux derniers joueurs étrangers. En plus, le club cherche à vendre le Nigérian Chisom Chikatara et l’Argentin Alejandro Quintana. Sauf que Mohamed Ouattara a refusé une proposition de transfert vers le Moghreb de Fès. Le joueur estime mériter plus qu’un club de deuxième division, surtout qu’il joue pour la sélection du Burkina Faso. A défaut de trouver un compromis qui arrange les deux parties, le Burkinabè demande à être libéré de son contrat. Même chose pour son coéquipier Nicaise Daho qui refuse la deuxième division, mais reste ouvert à l’idée d’un prêt dans une équipe de Botola Pro.

Le WAC, qui se trouve actuellement en stage de préparation en Tunisie, doit finaliser sa liste de joueurs pour la Ligue des champions africaine. Surtout que plusieurs joueurs initialement inscrits sur cette liste ont quitté le club, comme Attouchi, Laaroubi, Bencharki, Awlad. Alors que d’autres s’apprêtent à partir à l’instar de Chikatara, pressenti en Arabie Saoudite.

Par Ismail El Fassi
Le 27/06/2018 à 23h11, mis à jour le 28/06/2018 à 00h55