Adil Kerrouchi a fait la une des journaux cette saison, non pas pour ses performances sur le terrain, mais surtout à cause de l’affaire de sa blessure. Un pépin physique qui l’a empêché de jouer avec l’équipe nationale des locaux, mais qu’il a surmonté pour jouer avec son club. Aujourd’hui, en fin de contrat, l’avenir du joueur reste incertain malgré quelques promesses.
Il est l’un des artisans de l’exploit du Raja en coupe du monde des clubs 2013, et il a porté le maillot national lors d’importantes rencontres. Donc pour ce qui est de « représenter dignement le Maroc», Adil Kerrouchi (34 ans), l’arrière gauche du Raja, nous a rarement déçus.
En fin de contrat avec le Raja en juin, le président Mohamed Boudrika ne lui a toujours rien proposé, et les équipes ne se bousculent pas pour s’attacher ses services. Néanmoins, le joueur a eu droit à quelques promesses qui semblent loin d’être réalisables.
C’est M’hamed Fakhir qui avait recruté Adil Kerrouchi lors de son bail avec le Raja. Et c’est ce même technicien qui avait fait la promesse de faire de l’international marocain un joueur de l’AS FAR. C’était quand les dirigeants de l'équipe militaire étaient en «contacts très avancés» avec l’ancien sélectionneur national pour prendre les rênes du club la saison prochaine.
Mais comme au football tout va si vite, la piste Fakhir a été écartée par le club de la capitale après les récents bons résultats affichés par Abdelmalek El Aziz, qui sera maintenu au poste la saison prochaine.
M’hamed Fakhir ne sera donc pas le coach de l’AS FAR la saison prochaine, et Kerrouchi n’a pas d’offre concrète. Le renouvellement de son contrat avec le Raja ne semble pas possible vu la situation financière du club, qui se doit de baisser sa masse salariale.
De même, son transfert vers l’AS FAR s’est éloigné quand le club a confirmé El Aziz pour la saison prochaine. Une chose est sûre, c’est que les supporters des Verts songent à un adieu digne d’un héros, de celui qui est à un seul petit match de sa 100e apparition sous le maillot vert et blanc.
