Amine Adli: «on y va pour faire quelque chose de grand»

Amine Adli, ailier gauche de l'équipe nationale et du Bayer Leverkusen, a accordé un entretien à la chaine qatarie beIN Sports France, diffusée ce mardi 9 janvier. Le Marocain a abordé plusieurs sujets notamment la CAN 2023 qui se jouera en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. Extraits.

Un Adli honoré et fier de porter le maillot rouge et vert

«J’étais très content de rejoindre la sélection marocaine. C’est quelque chose de spécial de jouer pour le Maroc, le pays de mes parents et de mes grands parents, de mes origines. J’étais très bien accueilli dans cette équipe très compétitive, avec énormément de joueurs de qualité et des jeunes qui arrivent aussi».

Les chances du Maroc à la CAN?

«La Coupe d’Afrique est une compétition assez imprévisible, il y a rarement des favoris. Comme on peut le voir, le Maroc n’a qu’une seule CAN dans son histoire. On a toujours eu du mal à la CAN, mais c’est sûr qu’on y va pour faire quelque chose de grand, de rendre le peuple marocain fier et on va essayer de se donner au mieux pour faire quelque chose de beau. Après la Coupe du Monde, l’attention est sur nous. Mais comme le coach l’a répété plusieurs fois, ce qui est passé est passé, maintenant c’est fini, on doit essayer de faire quelque chose de nouveau avec cette CAN qui est totalement différente de la Coupe du monde».

La CAN a ses spécificités

«Les matchs en Afrique sont différents, beaucoup plus compliqués, plus physiques, plus fermés. J’ai eu l’occasion de jouer trois matchs maintenant contre des sélections africaines, il faut savoir s’adapter et je pense qu’on a une équipe capable de jouer tout type de matchs. C’est à nous de donner de notre mieux et d’essayer de gagner tous les matchs».

Son poste préféré?

«Je n'ai pas vraiment de préférence. Je peux joueur à gauche ou à droite. En sélection, j’ai joué à droite, en club l’entraineur me fait jouer à gauche. Donc du moment où j’ai une bonne complémentarité avec mes coéquipiers et mon latéral, je peux jouer sur les deux côtés».

Son premier souvenir de la CAN?

«La dernière CAN, quand le Maroc a été éliminé en quarts de finale».

Son plus beau souvenir de la CAN?

«La finale entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui s’est terminée avec une séance de penalties, et à la fin c’est le gardien (Boubacar Barry) qui donne la victoire à son équipe, la Côte d'Ivoire.»

La CAN 2025 au Maroc?

«Je ne sais pas. Je ne vais pas me prononcer, on va essayer de faire de notre mieux et on verra bien.»