Il y a eu des échanges de tirs à Buea hier et plusieurs personnes ont été blessées", a déclaré David Mafani Namange, évoquant des "incidents sporadiques".
"Les forces de sécurité sont rapidement intervenues et une enquête est en cours pour déterminer qui sont les responsables", a-t-il poursuivi.
"Les séparatistes ont attaqué plusieurs quartiers de Buea, les renforts de l'armée sont arrivés et ont riposté", a affirmé un haut responsable militaire cité par des médias.
"Il y a eu des échanges de coups de feu nourris entre militaires et séparatistes", a confirmé Me Agbor Balla, directeur de l'ONG Centre for Human Rights and Democracy in Africa.
"Plus les séparatistes avançaient vers le centre-ville, plus c'était la panique", a précisé l'avocat, qui évoque un mort dans les combats, "qui portait une tenue civile", et un blessé. Aucune autre source n'a confirmé ce bilan.
Quelques semaines avant le début de la CAN, certains groupes armés ont promis de perturber la compétition et envoyé des lettres de menace aux équipes qui doivent jouer leurs matchs à Limbé, station balnéaire du Sud-Ouest, et s'entraîner à Buea.