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Lions de l’Atlas: pour gagner, il faut souffrir

Romain Saiss, capitaine des Lions de l'Atlas. © Copyright : AFP
Face à la RDC (1-1), le Maroc a accusé un énorme déficit physique, lui faisant perdre son calme et sa solidité. C’est un message d’alerte pour les Lions de l’Atlas, qui doivent aussi apprendre à gérer leurs émotions. Attention.
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On se souviendra plus tard de cette CAN de Côte d’Ivoire comme celle qui a ouvert une nouvelle ère pour le foot africain. Du niveau technique assez élevé jusqu’à l’arbitrage, tous les deux impeccables après les deux premières journées, en passant par la qualité de l’organisation, des pelouses et de la réalisation technique, tout y est.

La seule exception est finalement venue de ce Maroc–RDC qui s’est terminé dans la confusion, avec un début de bagarre générale au coup de sifflet final…

Les Lions de l’Atlas ont pris 4 points sur les 6 possibles. L’objectif de se qualifier d’ores et déjà, avec derrière la possibilité de faire souffler les titulaires habituels, n’a pas été atteint, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Si les Marocains ont dominé la Tanzanie sans puiser dans leurs dernières réserves (3-0), ils ont quand même attendu d’être en supériorité numérique avant de faire le break. Et la RDC leur a montré combien la route vers le sacre sera longue, difficile, épuisante et certainement douloureuse.

Le match en lui-même fut paradoxal: les Marocains font le plus dur en ouvrant rapidement le score, avant de rater plusieurs fois le break, et de passer plus d’une mi-temps à serrer les fesses en frôlant de très près la défaite. Les Lions viennent de gagner un point plutôt que d’en perdre deux. Physiquement, et à partir de la demi-heure de jeu, ils ont littéralement flanché. Le moteur a coulé.

Et ce coup de la panne sèche, il vaut mieux l’avoir en 2ème renconttre de poules qu’en match à élimination directe.

Il y a donc quelque chose à corriger dans le travail foncier (on en parlait encore il y a une semaine). Et ce match raté face à la RDC pourrait être salvateur, à condition de ne pas le répéter plus tard dans la compétition.

Parce que les Lions de l’Atlas ne sont pas intouchables. Ce que les Congolais ont fait avec leurs attaques rapides, en insistant sur les côtés (parce que Hakimi n’arrivait pas à boucher son couloir à droite, et parce que Chibi a montré de grands signes de faiblesse à gauche) et en jouant à fond les balles arrêtées, d’autres adversaires sont capables de le faire. A commencer par la Zambie.

Hier, les dieux du foot étaient clairement marocains. Bakambu a raté un pénalty et Amallah aurait pu écoper d’un rouge direct ou d’un deuxième jaune. Et ce n’est pas tout.

Offensivement, les ratages d’En-Nesyri et l’essoufflement du tandem Ziyech–Ounahi nous rappellent aussi que lorsque cette équipe n’arrive pas à faire le break, elle ne peut pas se reposer sur la solidité de «l’axe du bien» (Bounou, Aguerd, Amrabat) pour mener la barque à bon port. Il faut plus.

Nous l’écrivions ici même. Ce qui compte à ce stade de la compétition, c’est d’assurer une qualification au tour suivant. Avec l’espoir d’une montée en puissance avec l’accumulation des matchs. C’est tout le mal que l’on souhaite aux Lions.

Ce match face à la RDC restera donc comme une sérieuse alerte. La difficulté ira crescendo. Regragui devra aussi réajuster son équipe-type dont certains éléments doivent clairement faire un passage sur le banc (cas de Chibi et Amallah), pendant que d’autres doivent se reconcentrer sur le jeu (En-Nesyri et Ounahi) et apprendre à jouer simple (Boufal et Ezzalzouli). Parce que les choses sérieuses ne font que commencer.

Par Footix marocain
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1 commentaires /

  • Hakim
    Le 22 Jan. 2024 à 10h39
    Pourquoi le coach continue-t-il à miser sur Harit ? il n'apporte rien d'intelligent dans le jeu. Pire, il met l'équipe en danger avec ses pertes de balle à répétition. On a mieux sur le banc.
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