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Maroc–Tanzanie: le premier test sera physique

© Copyright : Le360 / Khadija Sabbar
Pour affronter la Tanzanie, ce mercredi, le Maroc devra se reposer sur ses certitudes du Mondial. Et apprendre d’ores et déjà à gérer son capital physique, pour pouvoir garder le rythme et le souffle jusqu’au bout.
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Face à la Sierra Leone (3-1), en amical, Walid Regragui a aligné un onze sans surprise ou presque. A l’exception de Chadi, qui a pris la place de Saïss en défense central, et Attiat Allah celle de Mazraoui à gauche, deux changements attendus, les Lions ont pratiquement joué avec leur onze-type. Neuf des onze joueurs ont ainsi fait partie du onze qui a démarré le Mondial du Qatar, il y a un peu plus d’un an. On aurait même pu nous retrouver avec du 11/11, puisque les deux «absents» (Saïss et Mazraoui) ont été seulement éloignés par les blessures.

Cela donne le ton. Regragui se repose sur les acquis du Mondial. C’est-à-dire avec des valeurs sûres. Si l’avantage est d’avoir un groupe déjà soudé, uni et qui a fait ses preuves au plus haut niveau, l’inconvénient, peut-être le seul, c’est que les adversaires des Lions connaissent parfaitement ces joueurs et ont certainement mis en place un plan pour les contrer.

De toutes les façons, le Maroc est évidemment très attendu dans cette CAN et, face à la Tanzanie, il se présentera dans la peau du favori. C’est un rôle difficile, auquel les Lions sont peu habitués. Parce qu’il faudra assumer sur le terrain. Et assumer, cela veut dire prendre le jeu à son compte.

Au Mondial, Regragui a excellé dans le jeu en transition, une stratégie qu’il avait déjà déployée avec succès tant au FUS qu’au Wydad. Là, les données sont différentes. Le jeu de possession et les attaques placées, voilà le registre relativement nouveau dans lequel le onze de Regragui devra évoluer. Cela pourrait amener un certain temps d’adaptation. Il faudrait donc avoir de la patience et donner à cette équipe le temps de s’installer dans la compétition. 

N’en doutons pas, en effet: Regragui a préparé son équipe, sur le plan foncier, pour un combat de 7 matchs, pas un de moins. Lors du dernier Mondial, si les Lions ont flanché sur la fin, c’est à cause de cette préparation physique (difficile de leur en vouloir, les plus optimistes voyaient les Lions jouer 3 ou 4 matchs, pas 7). En Côte d’Ivoire, par contre, les Marocains devraient avoir ce plus, cette petite réserve d’énergie pour aller le plus loin possible.

Et ce n’est pas un hasard si les Lions ont été parmi les premiers à atterrir en Côte d’Ivoire. Ils sont arrivés tôt parce qu’ils espèrent rester longtemps… Mais c’est une question qui a toujours fait débat parmi les observateurs et les anciens joueurs: il y a ceux qui conseillent d’arriver tôt pour prendre ses repères et s’acclimater, et il y a les autres qui conseillent d’arriver tard pour éviter une surcharge du travail physique…

Il faut donc espérer que les Lions ont, de ce point de vue, fait le bon choix. Le match inaugural face à la Tanzanie nous en donnera un premier aperçu.

Démarrer doucement pour durer longtemps: c’est exactement ce qu’avait réussi le Sénégal, qui a gagné la dernière édition de la CAN. Si les Lions de l’Atlas imitent ceux de la Teranga, on applaudirait des deux mains. Parce qu’on se souvient que lors des deux dernières éditions, les Marocains avaient assuré la qualification dès la 2ème journée de la phase de groupe. Ce qui ne les a pas empêchés de s’arrêter aux quarts.

Pour aller loin, il faudra du souffle. Et c’est ce qui a souvent manqué aux Lions en phase finale de la CAN.

Par Footix marocain
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1 commentaires /

  • Hassan Sijilmassi
    Le 15 Jan. 2024 à 10h02
    Rien ne sert de courrir. Il faut partir a point.
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