N’ayant plus gagner depuis 2015, la légende marocaine de kick-boxing (37 ans) a essuyé, samedi dernier, une défaite de trop.
A l’issue de son combat contre Alistair Overeem, Badr Hari a déclaré qu’il réfléchissait à raccrocher les gants. Mais pour le moment, aucune décision définitive n’est prise.
C’est ce qu’affirme Rudmann Scott, PDG de Glory. Dans une déclaration, mardi 11 octobre, au site néerlandais NU..nl, ce dernier a dit: «Je lui ai parlé dimanche matin. Il veut un peu de temps pour y réfléchir et c'est très bien. Il y a beaucoup d'athlètes de haut niveau qui reviennent plus forts après une telle période. Nous respectons ses choix et espérons qu'il continuera».
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Et d’ajouter: «Il n'est pas surprenant qu'il envisage de prendre sa retraite compte tenu de ses récentes défaites. Dans la plupart de ces combats, il a perdu à cause d’une mauvaise tactique ou de petites erreurs. Je comprends donc sa frustration».
Alors que Badr Hari avait signé, en janvier, un contrat avec Glory en vue de disputer une série de combats, Rudmann Scott apporte un éclairage plutôt lucide.
«Ce serait malencontreux que Glory force les combattants à monter sur le ring. Ils le font complètement volontairement. Il n’y a qu’une seule sanction: si un combattant refuse d’évoluer alors qu’il a déjà un duel programmé avec un adversaire. Mais nous ne les forçons pas à combattre», a-t-il précisé.