Le tribunal correctionnel d’Anvers a condamné, mardi 9 décembre, Jamal Ben Saddik (35 ans) à quatre ans de prison pour son rôle joué dans le rapt d’un ouvrier du port d’Anvers, rapporté De Teleegraf.
Le kickboxeur belgo-marocain a été jugé coupable d’avoir joué un rôle prépondérant dans l’enlèvement d’un docker. Trois comparses ont écopé de peines de prison allant de 30 mois à quatre ans.
Les faits remontent à juillet 2024 lorsque le docker avait été approché par des personnes du milieu des stupéfiants. Ne se sentant pas en sécurité, il a décidé d’aller séjourner à l’hôtel.
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«Comme il se dirigeait vers un taxi, il a été accosté par trois personnes dont Jamal Ben Saddik. Celles-ci l’ont forcé à embarquer dans une Seat. Pendant le trajet, il a été menacé à l’aide d’une arme à feu. Ses ravisseurs l’ont finalement relâché, après avoir saccagé son logement», relatent des sources proches du dossier.
Des déboires à la pelle
Bien que Jamal Ben Saddik ait nié être impliqué dans cette affaire liée au narcotrafic, le ministère public ne l’a pas entendu de cette oreille.
«Ben Saddik a fait l’objet de nombreuses controverses ces dernières années. En juin, il a été condamné en appel à 40 mois de prison, dont la moitié avec sursis, pour blanchiment d’argent», rappelle le média néerlandais susmentionné.
Et d’ajouter, énumérant les déboires du kickboxeur: «L’organisation de kickboxing Glory l’avait auparavant suspendu six mois pour avoir donné un coup de pied à Rico Verhoeven après le combat de ce dernier contre Nabil Khachab en 2024. Il avait également purgé une suspension pour dopage».
