Kick-boxing: Badr Hari et la justice, un pugilat interminable

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Badr Hari ne cesse de faire parler de lui. Le kick-boxeur marocain n'en finit pas d'avoir des ennuis avec la justice. Récemment, le champion de 32 ans a écopé de 2 ans de prison, dont 10 mois avec sursis pour une affaire de tentative de meurtre présumée sur un homme d’affaires néerlandais. Retour sur ses déboires avec la justice.

Le 12/02/2017 à 12h54, mis à jour le 12/02/2017 à 19h48

Les ennuis de Badr Hari avec la justice avaient commencé en 2012. Le kickboxeur marocain avait été poursuivi par la justice néerlandaise pour de divers faits de violence. Cette année-là, il avait purgé huit mois en détention provisoire.

En 2015, une vidéo de surveillance de la réception du Sofitel de Casablanca montre Hari en train de s’attaquer au réceptionniste de l’hôtel. Le directeur du palace a décidé ensuite de porter plainte contre lui. Mais la victime a décidé de retirer sa plainte moyennant une contrepartie pécuniaire.

Les mêmes faits se sont répétés à Marrakech. Badr Hari a été poursuivi l'année dernière par le serveur d'un bar-restaurant pour agression. La victime avait joint à sa plainte un certificat médical attestant une ITT (incapacité temporaire de travail) de 20 jours, suite à son tabassage par le champion marocain. Ce dernier a été arrêté à l'aéroport Mohammed V de Casablanca et reconduit aux locaux de la PJ de Marrakech. Son avocat a pu trouver, encore une fois, un accord financier avec la victime pour libérer son client.

La semaine dernière, la Cour suprême des Pays-Bas a tranché, en appel, dans l'affaire de tentative de meurtre présumée sur un homme d’affaires néerlandais. Impliqué dans ce scandale, Badr Hari a été condamné à deux ans de prison, dont 10 mois avec sursis. Un jugement considéré comme définitif, Cette fois-ci, Hari et son avocat se sont avoués vaincus.

Le 12/02/2017 à 12h54, mis à jour le 12/02/2017 à 19h48